Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Chers élèves, les équipes de QUIDDITCH n'attendent que vous pour passer les sélections. Prochain MATCH : Slytherin VS Hufflepuff !!!
Nous sommes en Septembre 1942.
Le Deal du moment : -45%
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go ...
Voir le deal
1099.99 €

Partagez | 
 

 IGNATIUS&EMRYS ♠ Oups, ni vu ni connu

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
MessageSujet: IGNATIUS&EMRYS ♠ Oups, ni vu ni connu   IGNATIUS&EMRYS ♠ Oups, ni vu ni connu EmptyJeu 7 Avr - 17:38


Ignatius Prewett & Emrys Black

« Le meilleur moyen de résister à la tentation, c'est d'y céder »

Je courrais, le couloir me semblait être interminable. Je courrais, je ne savais plus quelle en était la raison, mais je courrais à en perdre haleine. L'air commençait à me manquer, mais je ne pouvais m'arrêter de courir. Quelle qu'en soit la raison, courir semblait être d'une telle importance que l'idée que je puisse m'arrêter était impossible. J'avais la curieuse impression de tourné en rond, d'être prise au piège, de revoir passé cette foutue porte que me narguait, éternellement fermé. Au bout d'un moment, je me stoppais, incapable de poursuivre mon chemin. J'avançais avec lenteur vers cette fameuse porte, bien décidée à voir ce qu'elle abritait. Je posais la main sur la clinche, pinçant délicatement les lèvres l'une contre l'autre, pris une inspiration profonde et franchissais le pas de la porte. Ce que j'y découvris me glaça le sang. Le corps son vie d'un blondinet que je ne connaissait que trop bien, son regard fixant le néant avait été frappé sans nulle doute par le sortilège de mort. Dans un cris de désespoir, son prénom venait déchirer le silence morbide dans lequel la pièce était plongée.

Je fus réveillée en sursaut par un hurlement qui s'était extirpé de mes lèvres malgré moi. Le cœur battant douloureusement dans ma poitrine, je ne parvenais pas à me résonner, je ne parvenais pas pas à dissocier le rêve de la réalité, encore en partie prisonnière de mes songes. Les larmes roulaient sur mes joues et s'échouaient sur mes lèvres pour y laisser un goût salé. Je m'étais redressé dans mon lit, tentant tant bien que mal d'échapper à la torpeur dans laquelle ce cauchemar m'avait plongé. Ma main vint se poser contre ma poitrine, respiration profondément, les battements de mon cœur se ralentissant lentement pour reprendre un rythme régulier. Wally émit un grognement, je devinais qu'elle avait été éveillée par l'agitation que j'avais provoqué. Je passais rapidement mes mains sur mes joues pour venir balayer les larmes qui ne voulaient pas s'arrêter de couler. Rendors toi, Lulu, c'est juste un mauvais rêve. Je souris alors. J'avais tendance à oublier que ma cousine me connaissait plutôt bien. Il faut dire que l'on avait grandit ensemble et que l'on ne comptait plus les nuits que l'on avait passé à dormir sur le plancher de ma chambre, ou de la sienne, parce que l'on ne voulait pas être séparé. Elle savait que j'étais sujette à ce genre de rêve et si auparavant cela l'avait effrayée, aujourd'hui, elle s'en était lassée tant c'était devenu banal. Je restais silencieuse, me concentrant sur sa respiration. Elle s'était ré-endormie. Je rejetais la couverture et quittais mon lit. Le jour ne tarderait pas à pointer le bout de son nez, il ne servait à rien de courir après un sommeil qui, de toute façon, ne reviendrait pas aussi facilement. Je passais rapidement à la salle de bain pour quitter ma chemise de nuit et enfiler des vêtements de Muggles. Les pantalons féminins étaient agréable à porter, mais il était rare de voir des femmes ainsi vêtue, mais dans le monde de la magie, tout était différent, on faisait comme bon nous semblait. J'avais la certitude que quelques part, les exubérances vestimentaires de certains sorciers créaient de véritable mode dans le monde de ses saletés de Muggles. Je toisais mon reflet dans le miroir, coquette et turbulente de nature, je mariais la beauté et le confort à la perfection. Je passais une mèche rebelle derrière mon oreille. Parfait. Je revenais sur mes pas pour traverser le dortoir et ensuite en faire de même avec la salle commune. Mes pas résonnaient dans les couloirs déserts. J'arrivais près des escaliers, au fur et à mesure que je les gravissais, j'entrais dans la lumière de ce début de matinée. Nous étions en Avril, il faisait frais, mais cela n'était pas pour me déplaire. Cela me donnait un sacré coup de fouet, me ramenant à la réalité. La silhouette inerte du rouge et or me hantait toutefois. Durant quelques instants, j'avais cru le perdre à jamais et je n'avais jamais ressentis une telle douleur. Cela avait de quoi me troubler. Je n'étais pas censée ressentir ce genre de chose, pas pour lui. Je gagnais l'extérieur, allant me poser sur le ponton, au bord du lac noir.

Les heures se succédèrent et la mauvaise humeur m'avait gagné sans que je ne sache pourquoi. J'avais perdu la notion du temps, me perdant dans mes pensées, je m'étais heurter à mes sentiments et le regrettais presque aussitôt. Franchement, je me demandais bien pourquoi je me posais tant de question, c'était pourtant déjà tellement compliqué avec Ignatius, il n'y avait pas besoin d'y mêler les sentiments. A moins qu'il n'y en ait eut dés le début et que c'était exactement cela qui faisait toute la complexité de notre relation. Ce besoin de se voir, de s'agacer, de s'exacerber et de se blesser pour ensuite mieux se retrouver. C'était un jeu dangereux, j'avais peur d'y avoir déjà perdu quelques plumes, mais il était trop tard, je ne m'imaginais pas une seule seconde une vie sans lui. J'en avais besoin, c'était une dépendance destructrice. Maudit-soit il. Voilà que j'avais envie de le voir. Et cette envie de le voir me poussait à lui en vouloir, de quoi au juste? D'être aussi dépendante de lui. Volcanique, la rage s'était emparé de moi. Je me redressais, frappant de mon pied contre le sol, je me donnais une impulsion suffisante pour me relever et quitter ce banc qui, décidément, ne m'apportait rien de bon si ce n'est des pensées ombrageuses. D'un pas décidé, je prenais la direction du château. Je le cherchais du regard et le trouvais sans difficulté puisqu'il arrivait dans le hall au même moment que moi. Je fonçais vers lui, refermais ma main sur son poignet et l'entrainait à l'abri des regards dans un vieux placard à balais dans lequel je m'étais déjà abrité à de nombreuses reprises pour échapper au concierge. A peine à l'abri des regards, Je lui saisissais le col de sa chemise et l'attirait vers moi. Me hissant sur la pointe des pieds, je plaquais mes lèvres contre les siennes, ma main venant se glisser dans son cou. La respiration haletante, je rompais quelques instants le baisé pour murmurer : Tu fais franchement chier, j'espère que tu en es conscient, hein !? Je revenais aussitôt prendre d'assaut ses lèvres, ne lui donnant pas l'occasion de placer la moindre réflexion qui m'aurait de toute façon donné en vie de lui en coller une. C'était tellement rare de me laisser aller à ce genre de pulsion, mais tellement plaisant. Je profitais donc de la douceur de ses lèvres, de l'ardeur de ses baisers, de la force de son étreinte. Il était en vie, plus en vie que jamais et même s'il ne le savait pas -il m'aurait de toute façon prise pour une folle si je lui faisais remarquer qu'il était vivant-, j'en étais grandement soulagée. Je savais que tôt où tard, il faudrait mettre fin à ces plaisantes retrouvailles pour retourner aux engueulades habituelles qui agrémentaient nos journée. Pour la première fois, je n'avais pas spécialement hâte de les retrouvée, nos engueulades.
Spoiler:


Dernière édition par L. Emrys Black le Mar 17 Mai - 21:18, édité 3 fois
L. Emrys Black
HOMINUM REVELIO !
L. Emrys Black

CAPITAINE ϟ ATTRAPPEUSE.
septième année


Féminin
PARCHEMINS ENVOYES : 305
DATE D'INSCRIPTION : 22/03/2011
ÂGE DU PERSONNAGE : 31
FRIANDISE PREFERE : Des Bulles Baveuses
PATRONUS : Un sapajou
HUMEUR DU JOUR : Chiante et assume

LA PENSINE DE TON COEUR.
- RELATIONSHIPS WITH EVERYBODY:
- SECRETS ABOUT YOUR PAST:


IGNATIUS&EMRYS ♠ Oups, ni vu ni connu Vide
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: IGNATIUS&EMRYS ♠ Oups, ni vu ni connu   IGNATIUS&EMRYS ♠ Oups, ni vu ni connu EmptySam 9 Avr - 16:56

IGNATIUS&EMRYS ♠ Oups, ni vu ni connu Tumblr_lcpcycC2A51qe0hneo1_500_large_large

« 'Cuz when we kiss, Oooooh, Fire, Fire »

    Voilà que je me tenais pour, normalement, la dernière fois sur la voie 9 et ¾ dans le but de me rendre à ma dernière année d'étude à l'école de sorcellerie Hogwarts. Ma septième année, bientôt enfin, je pourrais quitter ce château, ce qui m'emplirait autant de nostalgie que d'euphorie. Cette année, nous sommes les doyens du château, et d'une certaine manière, ça nous propulse un peu au rang des rois du collège. Je me demande bien sur quoi je vais pouvoir travailler dans mes dortoirs, vers quelles farces et inventions je me pencherais durant de nombreuses nuits blanches. Si mes parents m'ont foiré, c'est sans doute en me trompant dans la marmite de la créativité lorsque je suis né. J'invente depuis mon plus jeune âge, c'est une passion, quelque chose dont je ne pourrais vivre sans. Mon cerveau est toujours à inventer, créer à plein régime, et probablement est-ce pour cela que je ne suis pas l'un des meilleurs élèves de ma promotion. En aucun cas je suis très sérieux en cours, je ne suis jamais présent mentalement, toujours parti réfléchir à quel prochain tour je sortirai de mon sac. Peut-être que c'est un peu de famille, aussi, vu comment Arabella, une de mes sœurs cadettes, s'avère étonnement « rêveuse ». Oui, « rêveuse » à sa manière, car pour moi, elle est surtout un peu comme moi : il ne s'agit pas de rêverie mais de réflexion.

    La cérémonie de la répartition des nouveaux écoliers achevée, je n'avais plus qu'à retenir le mot de passe de ma maison et trouver quel sera mon premier coup de l'année. Oui, c'est quelque chose qu'il faut prévoir grandiose, sensationnel, et plus les années passent, plus il faut que mon coup soit extraordinaire. Peut-être me fais-je un nom de cette manière, mais je veux surtout trouver un moyen de secouer un peu cette école de rabats-joies, ces Ravenclaw enterrés à la bibliothèque, ces Slytherin pourrissant dans leur venimeux dortoirs sous le lac, et ces quelques autres trop studieux, trop respectueux, trop loyaux... Enfin bref, vous connaissez la chanson. Parfois, je me dis que j'aurais aimé que mon frère soit aussi farceur et inventif que moi, question qu'on forme un duo de choc que personne ne pourrait égaler, mais que surtout, tout le monde aimerait en entendre parler, tant cela ferait rire et vous distrairez enfin de vos petits tracas quotidiens. Mais je n'ai eu qu'un frère en tout et pour tout dans ma grande fratrie, et celui-ci a terminé ses études il y a plusieurs années maintenant. Quant à mes sœurs scolarisées au collège Hogwarts, je ne me vois que très peu les entraîner dans mes folies. Primo, mes parents ne me le pardonneraient que très difficilement. Secundo, je ne pense pas vraiment que ça les intéresserait. Tertio, je doute qu'on soit sur la même longueur d'ondes question priorités des farces dans la vie d'un adolescent sorcier. Quoi que pour ce point là, je ne me prononce pas vraiment, je n'ai jamais creusé jusque là. De plus, déjà que mes parents craignent de recevoir les lettres de Hogwarts pour mon comportement un peu trop excessif, si un autre Prewett s'y mettait, ils se maudiraient.

    Cependant, il faut avouer que pour les premières semaines passées au château, j'avais été relativement sage. Mon sacré coup n'était pas encore tombé, et je ressentais presque l'attente de certains professeurs qui s'attendaient à me punir pour celui-ci; mitigés entre la crainte que ce soit quelque chose d'énorme et le soulagement que je ne fasse rien, la maturité ayant frappée. D'un autre côté, il faut dire que je travaillais aussi depuis cet été sur un nouveau balai. Il n'était pas encore nommé, ne ressemblait peut-être pas à grand-chose, mais je le chérissais comme un de mes plus beaux bébés. Depuis le début de l'été, je m'enfermais dans le garage à le façonner, choisir le meilleur bois, couper avec précision, et j'en passe. Je voulais qu'il soit parfait, et si je devais y passer ma vie, grand bien m'en fasse. Il fallait qu'il frise la perfection. Seul bémol : il n'était pas encore totalement magique. J'avais certes l'autorisation de pratiquer la magie hors Hogwarts vu que j'étais majeur, mais dans tous les cas, je ne l'avais pas du tout terminé de ce côté là. Ainsi, enveloppé douillettement, il reposait sous mon lit à l'abri des félins, rongeurs et crapauds, et je le sortais la nuit tombée, travaillant silencieusement dessus. Je ne m'attendais pas à ce qu'il soit le meilleur balai de tous les temps, loin de là. Seulement, je voulais en être fier, je voulais le parfaire de mes doigts, que je ne puisse le critiquer par moi-même avant de recevoir l'avis d'autres sorciers dessus, si jamais je le requête.

    Cette nuit, j'avais énormément travaillé dessus. Parmi mes innombrables livres sur les balais magiques, ceux sur les bois, ceux de sortilèges, ceux de métamorphose, ceux d'arithmancie et j'en passe, chaque notion était exploitée avec rigueur pour que ce balai soit, avant tout, sécuritaire, et ensuite : rapide, stable et très sensible aux désirs de celui ou celle qui le chevauchera. Quelques feuilles de calculs mis à l'écart emplis de chiffres mathématiques ressemblant à une arithmancie des plus folles, j'attendais que Mini y mette son nez et corrige mes calculs avant de les appliquer à mon balai. J'en avais pas besoin tout de suite, et je ne voulais pas me risquer à affliger mon invention de quelques erreurs de ma part. J'étais loin d'être bon en arithmancie, si j'avais eu ma BUSE en cette matière, c'était surtout parce que, comme pour les autres matières, j'avais travaillé d'arrache-pied, faisant mon carême de mes créations, ce qui avait été particulièrement difficile, déprimant et douloureux. Peut-être est-ce pour cela qu'à chaque fin d'année, lorsque les examens finaux approchent, je suis d'une humeur massacrante. Je travaille sérieusement pour obtenir mes examens – tandis qu'à l'année longue, je suis loin d'être un modèle – et mes passions en pâtissent, soient ce qui me distrait, ce qui catalyse ma bonne humeur. Dans ces temps là, je suis le maître grincheux. Rien ne me fait même esquisser un sourire. Une vraie porte de prison, que seuls les professeurs apprécient, généralement.

    Bien qu'il soit samedi, je m'étais levé assez tôt. Enfin, « tôt » signifiant à mes yeux « dix heures et demi du matin ». Recoiffé et rhabillé par l'œil critique et averti de Mini, j'étais descendu en quête d'aller prendre un petit-déjeuner dans la Grande Salle, mon cerveau pas encore tout à fait mis en route, bien que j'avais prit le soin de ne prendre aucun passage secret pour ralentir mon arrivée au rez-de-chaussée. En fait, j'avais plutôt la paresse et pas l'audace de m'y mettre dès le matin, surtout qu'il faut avouer que je n'en connaissais que quelques uns, de ces passages, et n'avait jamais vraiment cherché à connaître les autres, bien qu'il faut l'avouer qu'ils s'avèrent toujours pratique en situation de crise lors d'une escapade nocturne un peu trop téméraire.

    Rendu au niveau du sol, après avoir descendu l'immense escalier de marbre, je me stoppais, les yeux fixés vers une Black qui fonçait dans ma direction. Je n'esquissais le moindre geste, bien que cela se voyait dans les yeux de l'adolescente que la tendresse serait mise de côté – bien qu'il faut l'avouer, elle n'a jamais été très présente entre nous -. Sa main se referma solidement contre mon poignet et je lui emboîtais le pas tandis qu'elle s'orientait vers un vieux placard à balais à l'écart. La porte à peine refermée derrière nous, ses mains saisirent le col de ma chemise tandis que ses lèvres s'emparèrent des miennes. Il n'en fallait pas plus pour que l'inébranlable étincelle forgée par Emrys se transforme en feu ardent de désir et passion à son égard à l'issu de son baiser, ou même du lieu assez explicite dans lequel elle m'avait traîné. Dépendant, j'essayais de rattraper ses lèvres tandis qu'elle rompait le baiser, pestant dans un souffle :

    « Tu fais franchement chier, j'espère que tu en es conscient, hein !? »

    Pour toute réponse, nos lèvres se retrouvèrent, notre baiser se métamorphosant rapidement en une danse digne de la plus haute folie, où tous les éléments possibles rentraient en lieu, de nos souffles saccadés au pseudo mépris que nous entretenions l'un pour l'autre, passant à nos cœurs qui tambourinaient solidement contre nos cages thoraciques, battant la mesure de chaque degré d'intensité, chaque mouvement encore plus endiablé l'un que l'autre, chaque baiser encore plus ardent et désireux du prochain, déjà rendus addictifs. Mes mains se logèrent fermement sur les hanches de la Slytherin, recherchant le contact de sa peau que je ne trouverais de suite à cause de sa longue robe de sorcier que je maudissais. Je l'enfermais néanmoins entre mes bras, elle contre le bois du placard, sous les hautes étagères ou vieux bocaux qui s'harmonisaient d'une manière assez déconcertante. Je rompais finalement le baiser, mes lèvres se nichant aussitôt dans le cou frais de la jeune femme, le couvrant de baiser fiévreusement, s'enivrant du parfum de sa peau, de la douceur de son épiderme, longeant son cou jusqu'à son épaule à peine dénudée, mes mains ne quittant leur emprise de ses hanches, comme l'enfant qui refuse de laisser s'envoler l'oiseau qu'il a enfin réussi à saisir.

    « T'es mon enfer, Black. »

    Je saisissais ses lèvres dans un baiser des plus passionnés, avec un besoin ressemblant à celui du presque noyé qui requête à n'importe quel prix un peu d'oxygène. C'était la même chose avec Emrys. J'avais besoin d'elle, je ne pouvais vivre sans elle. Il me la fallait, toute entière, chaque jour, autant que possible. Et bien que cela puisse paraître assez décourageant, c'était aussi totalement fabuleux. Mes mains quittèrent ses hanches pour se poser délicatement sur ses joues, mon regard percutant ses yeux clairs quelques instants, avant que je l'assieds sur l'amas de malles situé derrière elle.


Spoiler:
Ignatius A. Prewett
HOMINUM REVELIO !
Ignatius A. Prewett

CAPITAINE ϟ GARDIEN.
septième année


Féminin
PARCHEMINS ENVOYES : 107
DATE D'INSCRIPTION : 04/04/2011
ÂGE DU PERSONNAGE : 30
FRIANDISE PREFERE : suçacides
PATRONUS : un castor
HUMEUR DU JOUR : audacieuse



IGNATIUS&EMRYS ♠ Oups, ni vu ni connu Vide
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: IGNATIUS&EMRYS ♠ Oups, ni vu ni connu   IGNATIUS&EMRYS ♠ Oups, ni vu ni connu EmptyMer 13 Avr - 15:27

Les sentiments que je cultivais à son égard m'était étranger. J'avais peur, tellement peur qu'il s'agisse d'amour. L'amour. J'en avais entendu parler sans jamais le ressentir, non, je m'étais promise de ne pas me laisser atteindre par une telle sottise. J'avais vu à quel point ce sentiment était destructeur. On avait beau me dire que c'était quelques choses de merveilleux qu'il fallait absolument connaître dans la vie, il m'effrayait au plus au point. Ma mère avait été détruite par l'amour, détruire par mon père qui lui, ne partageait pas cette amour, à moins qu'il ne le partage mais qu'il ne sache pas le montrer. Finalement, cela revenait au même, c'était un poison qui se glissait sournoisement dans nos veines et emplissait notre cœur, le gonflant d'espoir et de naïveté jusqu'à ce qu'il n'explose et qu'il ne reste rien, si ce n'est les regrets et les souvenirs éternels et douloureux de cet amour. Je savais que si c'était bel et bien de l'amour que j'éprouvais à l'égard de Prewett, je devrais m'en éloigner pour me préserver, pour empêcher mon cœur de devenir trop lourd, pour l'empêcher de mes détruire et de mes blesser, parce que finalement, l'amour, c'était cela, c'était donné à l'autre tellement de pouvoir qu'il avait suffisamment de contrôle sur notre être pour nous heurter comme jamais personne ne l'aurait fait auparavant. Cruel amour, c'était un arme à double tranchant, il donnait tout et reprenait encore plus. C'était un voleur, un pilleur d'âme.

Mais voilà que je me perdais dans l'étreinte de ses bras musclés et j'en oubliais toute les promesses silencieuses que je m'étais faites à son égard. Il m'ensorcelait, il me subjuguait, il m'hypnotisait, il me faisait perdre la tête, au point de me perdre moi même. Cela ne pouvait être qu'un magicien pour briser ainsi les barrières invisibles que j'avais élevées entre lui et moi, les barrières invisibles qui me préservaient de cet amour dévastateur et de cette passion dévorante que je ne contrôlais nullement. Ignatius Prewett m'avait tout à lui. J'étais incapable de lui résister, incapable de lui pousser au delà de ses barrières, peut-être parce qu'au fond, je ne le voulais plus. La chaleur de ses baiser ardent marquait ma peau, me faisant sienne. Les risque qu'encourraient mon cœur ne m'effrayait plus, j'étais prête aller au devant d'eux, j'étais prête à souffrir, j'étais prête à vendre mon âme pour le plaisir de sa chair contre la mienne. J'étais réduite à cela, un animal de luxure qui se perdait en cours de route, tel le petite chaperon rouge avait perdu son chemin, distraite par de biens jolies occupations. Je me laissais guidées par le moindre de ses gestes, la moindre de ses caresses provoquaient des frissons incontrôlables, parcourant la moindre parcelle de mon corps. J'étais avide de ses baisers, du contact de ses lèvres, de son haleine douce et délicate. Mon dos vient se poser contre la parois de ce petit placard à balais où sont entreposé un bon nombre de choses que personne n'utilisent plus et dont on a sans doute oublié jusqu'à l'existence. Je regrette aussitôt la tenue pour laquelle j'avais opté quelques heures auparavant. Il y a trop de tissus, c'est incombant, agaçant et inutile. Je n'ai qu'une seule envie, me débarrasser de cette foutue robe de sorcière. Sans elle, je serais déjà un peu plus libre de mes mouvements. Maladroitement, je la fais glisser , d'un mouvement d'épaule, je la laisse retomber lourdement sur le sol. Ses mains quittèrent la nuque du jeune homme, l'une pris le chemin de sa chevelure, ruinant ainsi le travail que Mini avait fourni pour la remettre en ordre, et l'autre se perdit contre son torse, déboutonnant sa chemise avec une lenteur exagéré, ses doigts effleurant à peine sa peau, volontairement. Je soufflais le choix le feu, m'amusant, me divertissant, me vengeant de l'attirance, du désir et de la fougue qu'il faisait naitre en moi.

Tu es mon enfer, Black.

Si l'enfer ressemblait à cela, je me donnais corps et âme au diable pour qu'il m'emporte dans ses flammes et me rendent au bras du Gryffindor. Ma dépendance à lui était incompréhensible pour moi. Nous n'avions rien en commun, ou presque, nous avions juste ce besoin étrange de nous provoquer, de nous faire violence, de se déchainer l'un contre l'autre jusqu'à ce que cela ne devienne hors de contrôle, jusqu'à ce que nous perdions complètement nos moyens et que nous nous laissions aller dans les bras l'un de l'autre. La respiration haletante, je plongeais mon regard dans le sien, le laissant m'installer contre les malles que je n'avais même pas remarqué. J'étais aveugle, rien ne semblait avoir d'importance, comme si toute la lumière ne me projetait que son image, comme si mes sens ne répondaient plus qu'à lui et à lui seul. Mes lèvres se pinçaient délicatement l'une contre l'autre alors que je refermais mes mains contre sa chemise pour le rapprocher de moi, pour que son corps vienne se coller contre le mien. Je ne supportais pas qu'il soit loin de moi, oui, parce que selon mes propres notions de distance, il était déjà bien trop loin. J'écartais les jambes pour qu'il soit encore plus proche de moi, sans arrière pensée, ou presque. Mes mains le quittaient pour se reposer sagement de part et d'autre de mon corps, sagement, je laissais échapper un soupire. Une petite voie intérieur me gueulant de revenir contre lui, contre son corps. Une autre, plus lucide sans doute, m'avertissait... Malheureusement, cette voie était trop faible, elle ne parvenait à se faire entendre que trop rarement lorsque nous étions tout les deux. Le fait que nous soyons dans un endroit aussi étroit n'aidant en rien. Bordel, mais qu'est ce qu'il m'avait pris de me jeter dans la gueule du loup en l'embarquant avec moi. J'avais aucune envie de partir. J'avais envie d'aller plus loin, encore plus lien, ne jamais le quitter... Mais cette voix revenait m'avertir, j'hésitais à l'écouter. Je le toisais, hésitante, fébrile, presque maladroite.

Si je suis ton Enfer, qu'est ce que tu fous encore là!?

BAM. Chassez le naturel, il revenait au galop. Je le frappais avec mes mots, puisque mes poings étaient trop petits et ne parviendraient pas à lui faire de mal. Je connaissais la réponse, puisque cette question aurait très bien pu m'être adressée. Je regrettais aussitôt d'avoir parler, ses lèvres si parfaite me sommait d'y goutter à nouveau.

Embrasse moi !!!?

Contradictoire, paradoxale, destructeur et passionné, c'était les mots clés de notre relation.

Spoiler:
L. Emrys Black
HOMINUM REVELIO !
L. Emrys Black

CAPITAINE ϟ ATTRAPPEUSE.
septième année


Féminin
PARCHEMINS ENVOYES : 305
DATE D'INSCRIPTION : 22/03/2011
ÂGE DU PERSONNAGE : 31
FRIANDISE PREFERE : Des Bulles Baveuses
PATRONUS : Un sapajou
HUMEUR DU JOUR : Chiante et assume

LA PENSINE DE TON COEUR.
- RELATIONSHIPS WITH EVERYBODY:
- SECRETS ABOUT YOUR PAST:


IGNATIUS&EMRYS ♠ Oups, ni vu ni connu Vide
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: IGNATIUS&EMRYS ♠ Oups, ni vu ni connu   IGNATIUS&EMRYS ♠ Oups, ni vu ni connu EmptyDim 1 Mai - 18:10

    « L'horloge tourne, les minutes sont torrides et moi je rêve d'arrêter le temps »

    Cette fille me rendait dingue depuis les touts premiers temps. Comme si le destin s'était réservé pendant nos onze premières années pour mieux nous en faire baver par la suite. Comme s'il était tracé que nous deviendrons fou l'un de l'autre. Fou, ce terme correspondait tellement à notre relation déjantée. Comment pouvons nous être sensés lorsque nous nous trouvons ensemble ? Comment pouvons nous répondre à un quelconque critère de la normalité, alors que toutes les étincelles qui se forment à chacun de nos contacts s'avèrent d'une autre dimension, d'une autre galaxie, qui n'a rien à voir avec celle des moldus, des sorciers, des êtres vivants. C'est quelque chose d'outre monde, la vie réinventée, la vie totalement basculée. Lorsqu'elle est à côté de moi, c'est comme si mon cœur implosait et mes sens tentaient en vain de le retenir en s'amplifiant jusqu'à l'extrême. Comme si j'avais enclenché un mécanisme d'auto-destruction et que, au fond, j'en étais singulièrement fier. Lorsqu'elle est proche, c'est le monde entier qui s'écroule, le ciel qui tombe lourdement. Et pourtant, bien que ce sentiment soit atroce, j'en suis dingue. Je veux vivre ce danger perpétuellement, je veux avoir l'impression d'être sur le fil du rasoir, que ma vie s'arrêtera dans la prochaine seconde juste parce qu'elle est là, parce qu'elle suscite ma toute forte explosion. Je désire tout cela, cette adrénaline meurtrière, sauvage, qu'on est les deux seuls adolescents à partager réellement dans ce bien drôle d'univers.

    Sa robe de sorcière glisse sur ses épaules fines, dévoilant sa tenue de Muggles. Mes yeux coulent sur le tissus, mes lèvres s'étirent en un fin sourire, malin. Furtivement, ses doigts se calent contre les boutons de ma chemise blanche, libérant progressivement chacun des pans à une vitesse qui me rend fou par sa lenteur, ses doigts narguant ma peau de l'effleurer. Mes mains se referment contre ses hanches, et je l'assis par revanche au sommet de malles foncées. C'est dans ces moments-là que l'on pourrait penser qu'enfin Emrys et moi arrivions à savoir qui est le plus fort de nous deux. Lequel est plus proche de la victoire de l'autre, mais dans tous les cas, au fur et à mesure des minutes infanticides, on finit toujours ex aequo sur cette ligne d'arrivée, on finit toujours quittes. Et l'enfer ne fait que se concrétiser, le jeu ne fait que s'éterniser. Encore fut-il qu'il soit un jeu. Il est bien trop réel, pourtant, les gages demeurent présents. Nous nous vendons nos parties d'âmes et d'innocence à chaque manche. Pourtant, nous sommes toujours égaux. Dans notre force, dans notre faiblesse, dans nos pertes, dans nos triomphes. Mes lèvres enferment les siennes, si seulement il y avait un remède contre ce manège, contre cette valse, si seulement il existait une fin, un point mort, ou même ne serait-ce qu'un point de repère. Si cette chute n'était pas éternelle, si enfin je pouvais toucher le fond et m'y écraser mollement, si mollement que, même si la défaite serait imminente, je serais gagnant pour m'être défaite d'elle, cette vipère, ce poison qui coule dans mes veines. Mais non, elle est inexorable, même la Mort est plus faible qu'elle, même la damnation, l'Enfer. Elle est souveraine de ce monde et des autres gravitant tout autour. Et moi, dans cette histoire, je suis l'autre élu, l'autre nommé, l'autre partie. Le yin du yang, le blanc du noir, l'eau du feu. On se complète, on se vaut, mais on ne peut vivre en paix. Serait-ce notre but, notre fin, d'être enfin satisfait ? De ne pas vouloir empiéter sur le territoire de l'autre, de ne pas vouloir écrire toute l'histoire, de refuser partager la plume de la vie ? Cette solution semble si sage que pour mes seize ans, elle est absurde, elle est nase. Je la veux elle, donc je veux tout.

    L'abrutissement du fait est que, sans elle, sans l'autre, je deviendrais néant. La survie n'aurait alors aucun but.

    Son poing retient les pans de ma chemise et me dirige comme un pantin vers elle, m'attire alors que sa force est superfétatoire dans cette attraction, qu'elle aurait pu me frapper que je serais inévitablement revenu vers elle. Son souffle chaud parcourt ma peau, glisse le long de mon cou, et mes yeux se figent sur sa phalle. Les clairons se taisent, le tambour bat les côtes, l'horloge tourne. Je relève les yeux sur son visage, ses diamants bruts me fixent, mes lèvres se pressent contre son front haut, mon souffle longe son nez, fuit ses lèvres, stagne à quelques misérables millimètres d'elles dans un effort inconsidérable, dans un défi, dans une provocation agressive. Mes mains remontent sur ses genoux, couvent ses cuisses, se stoppent sur le bouton de ce pantalon qui résume encore une fois l'histoire d'Emrys Black, qui ne peut pas tout faire comme tout le monde, qui se doit de devenir le souverain des libertés que peu rêvent de posséder. Je déboutonne brusquement son pantalon et l'attire contre moi pour laisser glisser tout le superflu de cette région. Si Emrys employait la lenteur, je n'en avais qu'à faire, j'usais de la promptitude. Ou du moins, je passais au niveau supérieur. Mes yeux s'enivrent du nu de sa peau, saccadant ma respiration et laissant ma circulation sanguine n'en faire qu'à la tête des événements, qu'à l'imaginable prochain. Mes mains caressant son épiderme, possédant chaque parcelle comme s'il s'agissait là d'une victoire qui ne pouvait revenir qu'à ma simple personne, remontant lentement jusqu'à l'interdit que j'aimais me savoir réservé. Je daigne finalement lever les yeux vers ma proie, ne relâchant mon jeu contre son point faible, celui qu'elle devrait partager avec n'importe quel individu lambda de sexe féminin, bon gré mal gré, et qui finirait bien par la rendre encore plus agacée par ma présence, tout en suivant le paradoxe de la dépendance.

    Puis mes lèvres s'orientent vers son cou pour l'embrasser avec plus d'impatience, tandis que ma main libre relâchent les boutons de son haut, appelant la chair contre la chair.


Spoiler:
Ignatius A. Prewett
HOMINUM REVELIO !
Ignatius A. Prewett

CAPITAINE ϟ GARDIEN.
septième année


Féminin
PARCHEMINS ENVOYES : 107
DATE D'INSCRIPTION : 04/04/2011
ÂGE DU PERSONNAGE : 30
FRIANDISE PREFERE : suçacides
PATRONUS : un castor
HUMEUR DU JOUR : audacieuse



IGNATIUS&EMRYS ♠ Oups, ni vu ni connu Vide
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: IGNATIUS&EMRYS ♠ Oups, ni vu ni connu   IGNATIUS&EMRYS ♠ Oups, ni vu ni connu EmptyDim 8 Mai - 21:00

Ce placard à balais semblait se métamorphoser au fur et à mesure, comme s'il sortait de sa vulgarité pour se révéler sous une meilleure jour. Comme si l'intensité de notre étreinte se répercutait sur les lieux, les transformant en un endroit particulier, uniquement pour nous. Nous n'étions pourtant pas dans la salle sur demande, cette sensation étrange était l'œuvre de cet instant. de Il ne m'avait jamais semblé aussi intéressant qu'à ce moment précis. Son destin était à présent scellé. Son image était à présent totalement différente. Il ne serait, à mes yeux du moins, plus que ce pauvre petit placard à balais délaissé où s'entassait toute sortes de choses inutiles, non, il était témoin de ce secret. un secret que nous cachions difficilement tant la tension qui régnait entre nos deux êtres pouvait-être oppressante et déstabilisante. J'aurais pu laisser éclater cette histoire au grand jour, après tout, j'étais une Black, je faisais ce que bon me semblait. le seul défaut de ce jeune homme était sans manque de raisonnement lorsqu'il s'agissait des Mudblood. J'avais soudain crains qu'il ne se soit souillé dans les bras de l'une ou l'autre de ses saletés. Cette idée m'avait tant de fois paralysé, mais à chaque fois, le blondinet avait eut raison de moi. Cette façon de vouloir sauver les apparences étaient grotesque et n'avaient aucun sens, elle ne faisait que renforcer cette barrière interdite qui était censée se tenir entre nous. Mais l'interdit était un des éléments clés. Les choses ne seraient probablement pas aussi intense et plaisante sans cet interdit. C'était nous, notre terrible malédiction. Tout ce qui empoisonnait cette relation était aussi destiné à la renforcer. Il avait beau m'agacer, j'aimais sa façon de prendre le contrôle de la situation, habilement. Il me passait la corde au cou, me rendant esclave de sa petite personne, de la chaleur de ses baisers et de l’ardeur de ses caresses. Il était probablement un des seuls à pouvoir prétendre m'avoir apprivoiser, mais il n'était pas suffisamment arrogant pour s'en vanter auprès de ses compagnons. Sans doute parce qu'ils savaient que j'avais ce même pouvoir sur lui, du moins, c'est ce que j’espérais. Dieu que cette facette de lui me plaisait, bien plus encore que tout le reste. C'était les seuls instants où l'on pouvait prétendre à une harmonie entre nos deux corps, chacun comblant les désirs de l'autre, comme si nous étions capable de les anticiper, des le deviner.

Durant quelques secondes, j'avais regretter le choix de ma tenue vestimentaire, mais il s'était débarrasser de ce détail avec une telle rapidité que j'en oubliais aussitôt les possibles ralentissement que mon pantalon aurait pu engendrer. Aaah cette manie de faire monter la température, tout en maintenant une provocation qui ne m'était pas étrangère. Il passait mes lèvres sans me satisfaire, ne faisant qu'attiser l'irrésistible envie que j'éprouvais à son égard. Il se jouait de moi, me faisant retourner à l'état sauvage et animal, répondant au plus primitif de mes instincts. Ses mains parcouraient ma peau qu'il avait dénudée. Je frémissais au passage de ses doigts qui m’effleuraient. Je venais reposer mon front contre son torse, glissant ma main contre son cou, je me collais un peu plus à lui, en imaginant que cela soit possible. Mon autre main se glissait contre son torse, parcourant la chaleur de sa peau pour venir à mon tour me débarrasser de ce qui lui restait de son uniforme que Minerva avait réajuster quelques seconde auparavant. Habillement, je faisais sauter les boutons, libérant ainsi son pantalon qui n'eut pas besoin d'une grande aide pour tomber contre le sol. Les vêtements qui séparaient nos corps se faisaient de plus en plus rare, mais aussi de plus en plus gênant. Mes lèvres se posèrent contre sa peau, avidement, alors que mes doigts se glissaient sous son sous vêtements pour qu'il emprunte le même chemin que son pantalon. Mes jambes venaient s'enrouler autour de ses hanches, l'emprisonnant ainsi entre mes cuisses. Je m'étais débarrasser des mes talons hauts, les laissant au sol, en compagnie des stupides bout de tissus qui nous recouvraient quelques instants auparavant. Ma tête basculait alors en arrière, me débarrassant ainsi de ma chevelure sombre tout en lui offrant ma nuque qu'il couvrait de baisers tout en se débarrassant de mon chemisier, ma peau pouvant alors retrouver la sienne. Mon corps entier brulait, animée par une passion qu'il était le seul à pouvoir animer; J'avais parfois l'impression d'être un simple jouet entre ses mains, un objet, répondant au moindre de ses désirs, incapable de se raisonner. Mais je continuais de mener la danse, malgré moi, malgré nous. Mes doigts parcouraient son corps, redessinant ses formes délicieuses et exquises que je ne connaissais que trop bien. La respiration haletante et saccadée, je ne répondais plus de moi, ne pouvant masquer les martellement de mon cœur qui frappait contre la poitrine avec violence. Nos corps ainsi enlacer, entremêlé, je ne pouvais être plus proche de lui. Je me cambrais légèrement, mon bassin se mouvant de sortes à le narguer, à lui donner un avant goût de ce qui l'attendais alors que mes doigts continuaient leur pseudo exploration de son corps.

L. Emrys Black
HOMINUM REVELIO !
L. Emrys Black

CAPITAINE ϟ ATTRAPPEUSE.
septième année


Féminin
PARCHEMINS ENVOYES : 305
DATE D'INSCRIPTION : 22/03/2011
ÂGE DU PERSONNAGE : 31
FRIANDISE PREFERE : Des Bulles Baveuses
PATRONUS : Un sapajou
HUMEUR DU JOUR : Chiante et assume

LA PENSINE DE TON COEUR.
- RELATIONSHIPS WITH EVERYBODY:
- SECRETS ABOUT YOUR PAST:


IGNATIUS&EMRYS ♠ Oups, ni vu ni connu Vide
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: IGNATIUS&EMRYS ♠ Oups, ni vu ni connu   IGNATIUS&EMRYS ♠ Oups, ni vu ni connu EmptyMer 11 Mai - 0:10

    Je n'avais jamais été vraiment jaloux de ceux qui s'approchaient d'Emrys. De toute façon, si je me mettais à l'être, je deviendrais sans aucun doute paranoïaque, étant donné que la jeune femme fait partie d'une maison qui est radicalement opposée à la mienne, qu'ils se passent parfois des jours sans que l'on se voit, que jamais nous ne serions liés comme n'importe quel petit couple de Hogwarts, car jamais nous ne serions un de ces mignons petits couples. Nous sommes Ignatius Prewett et Emrys Black, le Gryffindor téméraire et la froide Slytherin. Personne ne songe que sous nos projecteurs de haine, on s'aime à en crever. Personne, même nous avons du mal à l'élucider, à l'assimiler. Mais à cela, je n'y réfléchissais jamais. Avec Emrys, c'était de l'inné, de l'instinct. Il n'y avait pas besoin de se poser mille et unes questions, il s'agissait simplement d'actions et de désirs. Je ne disais pas que je la voyais que d'un aspect matériel et physique, absolument pas. Elle m'attirait autant par son apparence que par son caractère, autant par ses manies que par sa voix. Il s'agissait d'un tout, mais notre attirance l'un pour l'autre n'était pas compliquée à cerner pour nous deux, elle s'était imposée entre nous. La seule chose que nous avions à faire était de la voiler au monde extérieur, ou plutôt, voiler la partie plus passionnée, plus tendre, plus amoureuse. Celle qui rejoint les deux amants et non les deux ennemis.

    C'était ainsi que ce matin, ou plutôt, cette fin de matinée, nous allions encore nous moquer des autres, donnant encore plus d'intensité à notre relation, explosant ce que l'on ressentait pour l'autre et ce qu'on accumulait à chacun de nos contacts. Ça avait toujours été comme cela, et probablement ça le demeura toujours. Probablement est-ce la raison pour laquelle je ne suis pas jaloux des autres. Car je sais que jamais notre lien ne pourra être remplacé. Peu importe l'autre nigaud avec lequel elle couchera, il ne sera jamais moi. Peu importe qui elle mariera, avec qui elle ira au bal, je sais que nous risquerons fort bien de nous retrouver une nouvelle fois dans ce placard à balais. D'autre part, je ne serais jamais jaloux d'être l'officieux à défaut de l'officiel. Pas que j'ai honte de ce que je suis lorsque je me trouve en compagnie d'Emrys, je l'assume et l'assumerai, mais je n'ai pas honte non plus de ce qu'il se passe dans ce placard, de nos secrets, de nos altercations, de nos conflits, de nos amours.

    Mes lèvres dans son cou, ses mains contre mon torse. Je réprimais les frissons qui remontaient inexorablement le long de mon échine tandis qu'elle dessinait et redessinait les traits de mon corps. Les vêtements tombaient en amas à nos pieds, ôtant les dernières frontières qui nous empêcheraient de ne former plus qu'un. Mais cette union particulière serait que l'achèvement de ce qui se passerait dans le placard, la crèmage sur le gâteau, si l'on veut. Avant cela, j'avais bien l'intention de profiter d'Emrys, d'évacuer tout ce que j'avais emmagasiné à son égard, cette haine et cette frustration qui se métamorphosaient aussitôt en passion et tendresse dans ces circonstances. Les doigts de la jeune Slytherin s'attardèrent au bouton de mon pantalon d'uniforme et bientôt, celui-ci glissa jusqu'à mes chevilles, poursuivit par mon sous-vêtement. Les mains de la jeune femme terminèrent leur magie lorsqu'elle ôtèrent en définitive le haut de leur maîtresse, nous laissant tous les deux en tenue d'Adam et d'Ève. Je souriais, retrouvant pour une nouvelle fois le corps de la jeune femme, m'en délectant silencieusement, imperceptiblement, comme le plus beau des paysages. Je me défaisais de l'amas de tissus qui recouvraient mes pieds et les rejetait contre la porte du placard à balai. Je saisissais par la suite la baguette magique qu'Emrys avait déposé à sa droite et jetais un sortilège afin d'étouffer tout son qui pourrait provenir de ce placard pour ceux qui passeraient à proximité. La chose accomplie, je rejetais la baguette magique comme s'il s'agissait d'une vulgaire brindille parmi nos autres vêtements et plongeais mon regard dans celui de la descendante Black qui me narguait déjà de son corps, me faisant comprendre que garder mon sang-froid bien longtemps risquerait d'être fort improbable.

    Je déposais ma main contre sa joue pâle, caressant du pouce sa pommette, descendant jusqu'à son menton, admirant l'éclat de ses yeux du moments, si clairs et si brillants qu'on aurait dit deux clairs de lune. Je relevais délicatement son menton, susurrant d'une voix rauque un « Mighty Black », ne lui laissant le loisir d'y répondre que je saisissais ses lèvres entre les miennes dans un nouveau baiser passionné, mes mains arpentant inlassablement les courbes de la jeune femme, les couvant sous mes paumes, les chérissant de mes doigts. Si bien qu'à chaque caresse, à chaque contact contre sa peau, à chaque contact de ses propres doigts contre la mienne, j'avais le sentiment que la Terre s'était mise à tourner à l'envers. Que je respirais ses baisers et non l'air, que je ne pouvais suffoquer sans au minimum l'odeur de son parfum à côté, que rien n'était plus doux que les boucles de ses cheveux, que la lumière était bien obscure comparée au bleu de ses yeux, et que surtout, la moitié de nos sens n'avaient plus aucun rapport, plus aucune utilité. Bientôt, chaque centimètre s'annihilerait entre nous, si bien que le contact de ma peau contre la sienne serait omniprésent. Je détachais mes lèvres des siennes, les yeux mi-clos, inspirant une nouvelle fois cette odeur que je m'étais parfois surpris à rechercher lorsque j'avais pensé la humer. Je baissais la tête, sentant son nez frôler mon front, mes cheveux chatouiller son visage, et venais à me pencher davantage sur sa personne, l'allongeant presque sur cette pseudo malle, mes mains solidement contre ses cuisses, déterminé à ne pas la laisser filer, à lui faire comprendre que dans tous les cas, elle ne pouvait être qu'à moi. Je reposais mes lèvres au niveau de cou, déposant des baisers tout en descendant le long de son corps, marquant sa peau à chaque pression, suivant sa voie sur sa poitrine, puis son ventre et bas-ventre, retrouvant l'intérieur de sa cuisse, la mordillant légèrement, exploitant les points faibles de la Slytherin avant de revenir à ses lèvres, ses mains continuant néanmoins de chérir les parties qui lui étaient défendues et qui lui seraient défendues dès qu'ils quitteraient ce placard.


Spoiler:
Ignatius A. Prewett
HOMINUM REVELIO !
Ignatius A. Prewett

CAPITAINE ϟ GARDIEN.
septième année


Féminin
PARCHEMINS ENVOYES : 107
DATE D'INSCRIPTION : 04/04/2011
ÂGE DU PERSONNAGE : 30
FRIANDISE PREFERE : suçacides
PATRONUS : un castor
HUMEUR DU JOUR : audacieuse



IGNATIUS&EMRYS ♠ Oups, ni vu ni connu Vide
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: IGNATIUS&EMRYS ♠ Oups, ni vu ni connu   IGNATIUS&EMRYS ♠ Oups, ni vu ni connu EmptyMar 17 Mai - 22:47

Il avait pleinement pris possession de ma personne. J'aurais voulu le repousser, lui prouver que je pouvais lui résister, me prouver que je pouvais lui résistais, mais j'en étais incapable. Il faisait ce qu'il voulait de moi, je m'abandonnait pleinement, je m'abandonnais entièrement, à lui, à ses mains, ses caresses et ses baisers. Je n'étais plus qu'une esclave entre ses doigts. Je cherchais en vain la femme fatale que j'étais, pour qu'elle se dérobe à ses baisers, qu'elle le repousse, faisant preuve de toute sa brutalité pour garder le contrôle de la situation. Mais cette femme facile, cette allumeuse, cette aguicheuse qui se jouait des hommes, soufflant le chaud et le froid, les emprisonnant dans mes étreintes pour mieux les repousser. Mais il était l'exception qui me plongeait dans le plus délicieux des enfers. Entre ses bras, il était tellement simple de perdre le contrôle, de se laisser aller dans le flot de ses plaisirs charnels que lui seul pouvait réellement assouvir. Il était le seul a ne pas être un simple jouet, à pouvoir réellement se vanter de m'avoir pour lui, rien que pour lui. Même dans les bras des autres, je ne pensais qu'à lui. Au fond, si je retournais près des autres, c'était à cause de lui, pour me prouver que j'étais toujours là même, pour me sentir puissante. C'était un jeu dangereux, alors que, paradoxalement, il était le seul avec lequel je ne puisse pas jouer. Mes pulsions me rattrapais toujours, m'obligeant à lui céder avant que mon cœur n'explose. Il m'électrisait, me fascinait, m’enivrait, m'embrasait. Sa simple présence me faisait perdre les moyens, m'envoutait, me faisait sombrer dans le plus délectable des paradoxes. L'amour et la haine se mêlaient, rythmant nos étreintes avec une passion dévorante et destructrice. Nous en étions là. Prisonnier d'un jeu, d'un cercle vicieux, qui m'éloignait de lui pour mieux m'en rapprocher. Nous faisions ressortir le meilleur, mais aussi le pire. Était-il possible que les choses changent? C'était improbable. Aucune de nos rencontres n'avaient laissés place à ce genre de discussion. A dire vraie, aucune de nos rencontres n'avaient laissé place à la discussion tout court. S'était effarant. Mais comment les choses pouvaient-elles être différente? Je ne pouvais définitivement pas me résoudre à mettre fin à cela pour parler, simplement parler. Pourtant il faudrait, un jour où l'autre, cela arriverait et même si je le redoutais, je me surprenais à penser qu'il faudrait peut-être forcer le destin. Cette relation destructrice nous semblait parfaite, mais elle était loin de l'être. Elle nous poussait dans nos retranchements et je craignais qu'un jour où l'autre, nous n'atteignons un point de non retour. Je ne pouvais me résoudre à laisser ce jour venir , sans rien faire, car, lorsque ce jour viendrait, il briserait tout sur son passage. La vérité? Je ne pouvais me passer de lui. En fait, je ne pouvais imaginer ma vie sans lui. Cette découverte avait commencé à me faire craindre le future. Qu'adviendrait-il de nous lorsque nous quitterions ses murs? Je n'en savais rien. Je ne parvenais pas à voir au delà et cela me clouait au sol.

Je me cambrais, mordant délicatement ma lèvres inférieur pour retenir un gémissement, provoqué par ses lèvres qui parcouraient les moindres parcelles de mon corps, allant se perdre en terre inconnue. La respiration haletante, le souffle court, je glissais ma mains dans ses cheveux, mes doigts s’emmêlant et s'agrippant à sa tignasse blonde. Ses lèvres retrouvaient mes lèvres, fougueusement. Je l'emprisonnais dans l'étreinte de mes bras et de mes cuisses alors que ses mains poursuivaient l’œuvre qu'avaient entrepris ses lèvres. Ma bouche quittait la sienne, glissant mon menton dans le creux de son coup, j'inspirais profondément, laissant ensuite mon souffle caresser sa nuque. Je le gardais précieusement contre moi, à nouveau saisie par cette crainte incontrôlée de pouvoir le perdre, pas aujourd'hui, ni demain, mais un jour. Nos corps unis dans une étreinte parfaite, je voulais le garder contre moi, simplement. Je voulais sentir les battements de son cœur à travers sa peau brûlante. Je me redressais alors légèrement, l'entrainant avec moi, je ne voulais surtout pas rompre le contact de sa peau contre la mienne, la chaleur de son corps contre le mien. J'emprisonnais alors son visage entre mes mains. Les paupières recouvrant mes yeux, je posais mon front contre son nez je relevais doucement la tête, mon nez frôlant ses lèvres. Je m'imprégnais de lui, de son odeur, du goût de ses lèvres. Je mémorisais le moindre de ses traits, la perfection de son visage divin. Mes pouces caressaient sa peau, délicatement, doucement. J'hésitais à rompre ce silence. Je m'accordais quelques instants de répits, tentée par la perspective de parler, réellement parler. La peur me paralyserait sans doute et m'empêcherait d'aller au bout de mes pensées. Je n'avais pas seulement peur de ce que nous pourrions nous dire, non, j'avais peur de m'ouvrir, peut-être parce que je ne l'avais jamais fait pour personne, même pas pour moi, je gardais les vérités enfuie au plus profond de moi, comme si de là, elle ne pouvait pas réellement exister. J'avais tord, comme pour beaucoup de chose.

J'ouvrais les yeux et prenais une inspiration profonde. Un sourire fendu mes lèvres à la vue de son visage. Merveilleux visage dont il était difficile de s'extraire à pareil contemplation. Comment était-il possible d'avoir un tel visage? Beau, envoutant, divin, céleste, surréaliste, presque irréelle, angélique. Était-ce cela, l'amour? Était-ce ce que j'éprouvais à son égard? Je n'en savais trop rien, j'ignorais tout de l'amour, tout ce que je savais, c'est que ce que j'éprouvais pour lui était plus fort que tout ce que j'avais pu ressentir auparavant. Dis moi, que va-t-il advenir de nous? A peine murmurer, un souffle rauque empreint de sincérité. Les mots avaient quittés mes lèvres, le plus naturellement du monde, sans que je puisse les retenir. C'était un sentiment étrange, être sincère, avec lui. Nous ne l'avions jamais été, ou du moins, jamais sérieusement, nous avions l'habitude de camoufler ce genre de propos dans l'ironie et le sarcasme. Je pinçais mes lèvres, me rendant seulement compte de l'impact de mes mots. Où avais-je bien pu trouver la force de me confronter à lui dans le chemin des sentiments. C'était dangereux, terriblement dangereux, je le regretterais peut-être, mais cette question m'avait brûlé les lèvres tellement de fois que j'éprouvais un certain soulagement. J'attendais la suite avec une certaine appréhension. J'attendais, le gardant dans l'étreinte de mes bras. Je n'avais pas voulu le repousser, je me sentais tellement bien, tellement vivante. J'attendais, qu'aurais-je bien pu faire d'autre? Je craignais qu'il ne prenne la fuite sans prendre la peine de me répondre et paradoxalement, cela me sauverait, je savais que cette question pouvait se retourner contre moi.
L. Emrys Black
HOMINUM REVELIO !
L. Emrys Black

CAPITAINE ϟ ATTRAPPEUSE.
septième année


Féminin
PARCHEMINS ENVOYES : 305
DATE D'INSCRIPTION : 22/03/2011
ÂGE DU PERSONNAGE : 31
FRIANDISE PREFERE : Des Bulles Baveuses
PATRONUS : Un sapajou
HUMEUR DU JOUR : Chiante et assume

LA PENSINE DE TON COEUR.
- RELATIONSHIPS WITH EVERYBODY:
- SECRETS ABOUT YOUR PAST:


IGNATIUS&EMRYS ♠ Oups, ni vu ni connu Vide
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: IGNATIUS&EMRYS ♠ Oups, ni vu ni connu   IGNATIUS&EMRYS ♠ Oups, ni vu ni connu EmptyLun 23 Mai - 17:13

IGNATIUS&EMRYS ♠ Oups, ni vu ni connu Tumblr_lfkbguQ4AE1qegk03o1_500_large_large

    Probablement aurais-je pu demeurer comme cela des heures durant. Dans ce placard à balais qui nous servait de mystérieux royaume, avec cette sorcière de sang-pur que je faisais ma reine. Ses baisers chauds recouvraient ma peau, ses caresses l'adoucissait, laissant naître quelques frissons, tandis que je fermais les paupières, profitant de la délicatesse des mouvements de la jeune Black, pourtant si impétueuse, si forte. C'était dans ce genre de moments que je la concevais tel du cristal, que je craignais de l'ébrécher. Lorsque les barrières sombraient, que les armes s'entrechoquaient sur le sol, et que toute cette haine se transformait en amour. Ou plutôt, que tout cet amour reprenait une forme concrète, une forme normale, une forme connue des mortels. La différence entre haine et amour est tellement mince. La plupart des hommes se méprennent à penser qu'ils sont des contraires, alors que réellement, ils sont de véritables alliés, des jumeaux. L'opposé de l'amour n'a jamais été la haine, il a toujours été l'indifférence. Et le jour où Lucretia Black me laissera de marbre, mon âme aura probablement été aspirée par de bien sombres créatures.

    Je soupirais doucement, tandis qu'elle se redressait sur son estrade. J'ouvrais doucement les yeux, son corps ne quittant le mien, l'étreinte n'osant s'affaiblir malgré le mouvement. En me concentrant, je sentais le tambour de son cœur rejoindre le mien, et pendant un court instant, je ne m'intéressais qu'à cela, cette singulière symphonie à deux cordes. Comme si je m'envolais, comme si les secondes ne comptaient plus, qu'on avait encore toute l'éternité devant nous. Je ne voulais rompre ce mouvement, je voulais sentir une nouvelle fois son cœur battre contre mon torse, encore une fois, puis une autre ; jusqu'à l'addiction. Puis, sa voix se logea dans mon oreille, percuta mes tympans, les laissant vibrer à son timbre. Je m'immobilisais quelques instants, la fixant, les mots résonnant dans ma boîte crânienne. Je m'interrogeais sur la nature véridique de ces propos, si j'avais bien entendu, si Emrys Black avait réellement osé me poser cette question qui semblait contre toute sa politique, contre toute son idéologie, sa façon de faire. Le cristal s'effondrait-il ? Ça m'apparaissait contre nature.

    Je fronçais les sourcils et je la sentais refuser de relâcher son étreinte. Ses mains et ses jambes demeuraient solidement accrochées à moi, et bien que je n'eus nul désir premier de m'évader de ce placard à balais, je ne pouvais réprimer mon expression étonnée. Je n'étais pas déçu, bien que l'instant de lancer une telle bombe était décidément bien mal choisit. Ou alors, j'avais très mal cerné ses intentions. Dans tous les cas, je ne cillais pas, mes yeux plantés dans les siens, comme si j'attendais une suite, comme si je voulais lui laisser la chance de ravaler ses paroles, de se raviser. Les secondes s'écoulèrent, et je finis par détacher ma main de dans son dos, séparant nos corps par ce-dernier, de manière à ne plus entendre son cœur battre contre le mien. Je haussais légèrement les sourcils, quittant ma mine étonnée, bien que celle que j'adoptais était assez indescriptible. Même Mini aurait eu du mal à savoir ce que je ressentais à ce moment précis.

    Un mélange entre la glace et le feu. Un vide inter-galactique, laissé après un long et désastreux ravage, dont les deux rescapés se regardaient dans le blanc des yeux, ahuris. J'inspirais profondément, relâchant mon bras, caressant doucement sa joue, sentant de nouveau sa peau se coller à la mienne comme deux aimants, comme si c'était leur destinée. « Dis moi, que va-t-il advenir de nous? » J'aurais tellement pu rire à cette question, j'aurais tellement pu la provoquer, saisir cette perche sortant tout droit de son cœur et lui faire tout le mal du monde, lui broyer le cœur. A présent, j'avais l'impression d'avoir quelque chose de bien trop précieux dans mes grosses mains, un quelque chose qui pouvait être voué à l'échec, vu sa position, une arme trop sensible que je risquais de mettre en route malgré moi. Que pouvais-je bien lui répondre ? Que savais-je de l'avenir ? Je ne m'étais posé aucune question de ce genre dans toute ma vie, je préférais laisser ces problèmes au futur moi plutôt qu'à celui du présent. Je couvais son visage de mes deux mains, admirant de nouveaux ses yeux. J'étais amoureux de leur couleur, je savais que je ne pourrais jamais rien refuser à son regard. C'était comme si cette simple teinte me rendait dingue, comme si c'était la parfaite couleur pour me posséder. Je ne pourrais jamais rien refuser à ces yeux, comme je ne pourrais jamais oublier leur couleur. Un sourire étira délicatement mes lèvres, tandis que je prononçais, sobrement :

    « Rien de moins de ce qu'on est aujourd'hui. »

    Je déposais rapidement et brusquement un baiser sur ses lèvres, tel le gamin joueur. Mon regard pétillait d'arrogance, alors que je reprenais, en fier provocateur :

    « N'aies pas peur de me perdre, Lucretia. Je sais déjà que tu ne peux vivre sans moi. »

    Singulière façon de lui dire que je tenais à elle, que d'une certaine manière, moi aussi craignais de voir nos chemins ne plus se croiser. Que je me refusais d'y penser car cette vision des choses s'avère bien hideuse. Pourtant, je ne voulais pas être ces hommes qui vivent effrayés de la perte que peut engendre l'amour. Je ne voulais pas être de ces hommes qui veulent posséder, veulent marquer leur femme de leur nom dans l'espoir de les conserver « jusqu'à ce que la mort les sépare ». Je ne désirais aucune de ces promesses, aucun de ces sermons. Je ne souhaitais rien de plus de ce que j'avais aujourd'hui, et je ne voulais pas être gardé en captivité, piégé dans les barreaux d'une union populaire. Autant que je ne voulais pas couper les ailes d'Emrys non plus pour être certain qu'elle demeure perpétuellement à mes côtés. J'étais autant entiché de la jeune femme que j'aimais ma façon de vivre, cette philosophie de liberté, avec ces passions de vitesse. Si je voulais construire des balais volants depuis tout petit, si j'avais toujours été fasciné par ce qui se décollait de la terre, si j'étais si heureux lorsque j'étais sur un balai, c'est parce que c'est seulement dans les airs je ne peux obéir aux lois, où je peux être totalement libre. Je vivais de la même manière, sans attache, sans boulet à mes pieds, sans responsabilités. Je préférais faire confiance plutôt que d'épier, de traquer, de me rendre malade à m'interroger sur les comportements des autres. Vivais-je probablement de manière bien égoïste et égocentrique, mais la liberté a toujours été quelque chose qui se doit d'être gagnée, je ne veux en aucun cas renoncer à la mienne, comme je suis contre l'idée d'ôter celle de la jeune Black. Mais ce n'était pas comme si nous avions besoin d'un contrat entre nous deux. Ce n'était pas comme si l'amour et les cadres étaient forcément de pairs, nous en étions la preuve parfaite rien que par nos agissements.


Spoiler:
Ignatius A. Prewett
HOMINUM REVELIO !
Ignatius A. Prewett

CAPITAINE ϟ GARDIEN.
septième année


Féminin
PARCHEMINS ENVOYES : 107
DATE D'INSCRIPTION : 04/04/2011
ÂGE DU PERSONNAGE : 30
FRIANDISE PREFERE : suçacides
PATRONUS : un castor
HUMEUR DU JOUR : audacieuse



IGNATIUS&EMRYS ♠ Oups, ni vu ni connu Vide
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: IGNATIUS&EMRYS ♠ Oups, ni vu ni connu   IGNATIUS&EMRYS ♠ Oups, ni vu ni connu EmptyLun 23 Mai - 18:47

A peine s'était-il échappé de mes lèvres que je regrettais déjà de les avoir prononcé avec autant de facilité. Son silence perplexe était la pire des punitions. Et déjà, il se détachait de moi, marquant à tout jamais l'instant où mes mots avaient changé tout ce qu'il y avait entre nous. Son cœur avait cessé de battre contre le mien qui continuait à cogner, plus solitaire que jamais. Sa réaction était un rappel à l'ordre. Lorsque l'on s'ouvrait ainsi à quelqu'un, c'était à double tranchant, on se risquait à donner à la personne en question les armes nécessaires à notre destruction, on lui donnait l'occasion de nous blesser, on se donnait pleinement et entièrement, on se donnait abusivement. J'avais donné à Ignatius un pouvoir bien trop important sur moi. Cette réalité me coupa le souffle. Comment avais-je pu me trouver ainsi désarmée face à un membre de la gente masculine. J'avais baisser ma garde et je m'en mordais les doigts. Comment avais-je pu perdre la face aussi facilement? Rien de moins de ce qu'on est aujourd'hui. Hm. Mauvaise réponse. Au moins, la réponse était claire. Ce que nous avions lui suffisait donc. Quelle conne. Comment avais-je pu croire à autre chose? Il était question d'Ignatius Prewett, je l'avais sans doute oublié l'espace de quelques secondes. Je secouais la tête à la négative, laissant un rire sarcastique franchir le seuil de mes lèvres. Je le repoussais sans la moindre douceur alors que ses lèvres venaient de s'écraser contre les miennes. Je descendais de mon perchoir. Mes pieds nu contre le sol, mon regard s'ancrait dans le sien, je le toisais de toute ma hauteur, main posée contre les hanches. Moins que ce qu'on a? Ce n'est pas difficile. Je le poussais à nouveau pour qu'il soit suffisamment loin de moi. Je me penchais pour m'emparer de mes vêtements éparpillée sur le sol avec les siens. Je posais le tout contre la malle contre laquelle je m'étais assises quelques secondes plus tôt et lui balançais les siens sans lui accorder la moindre attention. J'enfilais mes sous-vêtements, remontais mon pantalon, glissais mes bras dans les manches de ma chemise que je reboutonnais parfaitement. Au fur et à mesure, j'inspectais ma tenue pour qu'il n'y ait plus aucune trace de ce qui s'était produit ici. Je tirais un trait sur tout cela. Je n'avais qu'une seule envie : oublier la faiblesse qu'il s'était emparé de moi. Les tissus glissaient contre ma peau, la recouvrant. Ils me brulaient, comme pour me rappeler les fautes que j'avais commises à l'intérieur de ce stupide placard à balais qui, soudain, me paraissait moins attrayant.

N'aies pas peur de me perdre, Lucretia. Je sais déjà que tu ne peux vivre sans moi. Je lui tournais le dos, recouvrant mon corps pour qu'il ne puisse plus se délecter de ses formes avantageuses que ses mains avaient parcourues dans ses moindres recoins quelques secondes plus tôt. C'était une partie de sa punitions. Une infime partie de la vengeance que je lui réservais. Ce n'est qu'une fois complètement rhabillée que je m'accordais à lui faire face. Un sourire vint orner mes lèvres, ironique et mauvais. C'est ta plus grande erreur, Prewett. Je l'appelais par son nom de famille, marquant un peu plus encore le triste retour à la réalité. Je fis quelques pas pour m'approcher de lui. Mon regard plongé dans le sien, je penchais délicatement la frimousse vers la droite. Mains posées contre mes hanches, je prenais appuie sur ma jambe droite, sachant pertinemment que cette position sublimais les formes de mon corps. Je reprenais pleinement possession de moi, corrigeant ainsi mes propres erreurs. Je reprenais le dessus et mettait de côté le malaise provoqué par cette phrase stupide et pourtant bien trop importante. Elle n'avait pas sa place dans une entrevue avec ce blondinet. Non, il ne pouvait être sérieux, même lorsque cela concernait notre relation. Ma haine reprenait le dessus sur la passion dévorante. Je pourrais facilement vivre sans toi. Je mentais avec une facilité déconcertante. Enfin, il faut dire que je mentais comme je respirais. Mon regard plongé dans le sien, je lui crachais mon venin en pleine figure et admirais les dégâts que mes mots provoqueraient. Je pourrais partir, maintenant, quitter cette pièce pour ne plus jamais y revenir. Quitter cette pièce pour ne plus jamais te revoir. Je ne laissais pas l'émotion faire vibrer ma voix. Je ne le laissais pas voir le trouble que mes propres paroles engendraient chez moi. J'étais la reine de l'illusion, même lorsqu'il s'agissait de me tromper moi même. J'aurais pourtant voulu que tout cela soit vraie, qu'il soit possible pour moi de lui tourner le dos sans éprouver le moindre regret, de m'éloigner sans qu'il ne me manque le moins du monde. Mais c'était impossible. Tu ne m'offres rien d'extraordinaire, rien qu'un autre ne puisse pas m'offrir. Je regrettais chacun des mots que je prononçais, mais c'était plus fort que moi, c'était incontrôlable, je voulais le blesser comme je m'étais sentie blessé. je n'avais probablement pas compris ce qu'il avait voulu faire passer comme message, non, j'avais seulement compris ce que j'avais voulu comprendre, sans réfléchir plus loin que le bout de mon nez. Je me trahissais moi même en proférant ce genre de mensonge. Je ne contrôlais plus rien, à croire que j'étais née pour blesser les autres. J'étais en train de signer mon arrêt de mort, j'étais en train de le détourner de moi, j'étais en train de le punir pour une faute que j'avais commise. Le pire c'est que tout ce que je lui crachais à la gueule contredisait cette toute petite phrase qui avait tout changé, qui avait provoqué cette dégénérescence. Une part de moi espérant vainement qu'il comprenne les mensonges que je lui servais sur un plateau d'or et d'argent. J’espérais sans en avoir le droit. Dans quelle merde je m'étais foutue? J'étais incohérente, tout cela pour quoi? Pour protégé le peu de dignité qu'il me restait après avoir essuyer ce qui me semblait être un rejet. Mon orgueil avait été profondément touché. Je parlais, je parlais, mais je n'agissais pas. J'étais incapable de partir, incapable de mettre fin à ce jeu destructeur et passionné qui nous unissait depuis tellement longtemps. Cela rendrait les choses plus simple, certes, mais nullement facile. Vivre sans lui, cela ne serait pas facile, en fait, cela serait même impossible. J'en avais pleinement conscience. Le savait-il? Franchement, après tout ce que je venais de balancer, c'était franchement gonfler de ma part de poser cette question. Ma main tremblait, sous le poids mes mensonges et de la rage que j'éprouvais, non pas à son égard mais à mon égard. Je refermais mon poing dans mon dos, mettant ainsi fin au tremblement qu'il ne devait pas voir. Mon regard n'avait pas quitté le sien. j'étais réduite au silence, forcé de constater que plus rien ne voulait passer le seuil de mes lèvres. Aucun mensonge. Aucune vérité. Cela faisait trop de dégâts.
L. Emrys Black
HOMINUM REVELIO !
L. Emrys Black

CAPITAINE ϟ ATTRAPPEUSE.
septième année


Féminin
PARCHEMINS ENVOYES : 305
DATE D'INSCRIPTION : 22/03/2011
ÂGE DU PERSONNAGE : 31
FRIANDISE PREFERE : Des Bulles Baveuses
PATRONUS : Un sapajou
HUMEUR DU JOUR : Chiante et assume

LA PENSINE DE TON COEUR.
- RELATIONSHIPS WITH EVERYBODY:
- SECRETS ABOUT YOUR PAST:


IGNATIUS&EMRYS ♠ Oups, ni vu ni connu Vide
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: IGNATIUS&EMRYS ♠ Oups, ni vu ni connu   IGNATIUS&EMRYS ♠ Oups, ni vu ni connu EmptyLun 23 Mai - 19:57

Je sentais les mains de la jeune Black se plaquer contre mes larges épaules pour me repousser, ses ongles s'enfonçant légèrement dans ma peau dans le geste. Je reculais d'un simple pas, assez pour l'autoriser à filer entre moi et la malle où elle était installée et s'orienter vers la porte du placard où nos vêtements s'entassaient mollement. Je restais un moment à contempler le mur vide en face de moi, où résidait encore le fantôme d'Emrys, son parfum perdurant. J'inspirais lentement, sachant que cela serait ma mesure pour me retourner vers la jeune Slytherin, visiblement blessée par mes propos. Si celle-ci aurait été satisfaite, elle n'aurait réagit de cette manière, son regard n'aurait pas été celui-ci. Cependant, je n'avais rien d'autre à lui offrir. Je ne lui ferais aucune déclaration mièvre d'amour aujourd'hui. Si elle cherchait un âne qui lui flatterait son égo, perdant sa dignité derrière lui, il lui faudrait partir de ce placard, car aucune espèce de ce genre réside en ma personne. J'étais dur, certes. Je n'étais pas un amoureux, je n'étais pas un romantique, je n'étais pas un sensible. J'étais un Prewett. J'avais beau avoir un cœur, celui-ci n'avait pas de plume, celui-ci ne connaissait pas les mots. Et cela, mon interlocutrice devrait s'y faire, ou alors, partir.

« Moins que ce qu'on a? Ce n'est pas difficile. »

J'attendais patiemment qu'elle s'habille, ne portant aucune pudeur et demeurant dans ma tenue d'Adam, m'en fichant totalement. Probablement cela était une autre manière de la provoquer, en refusant de me joindre à son petit jeu et m'habiller dans la course de qui franchira la porte du placard à balais en premier. Encore une fois, je ne m'abaisserais pas à ce genre de plaisanteries. Non. Emrys me fait parfois penser à une petite fille en agissant de cette manière, sauf que son jeu ne vaut rien puisque personne n'y participe. Peut-être que cela vaut mieux, d'ailleurs, sinon jamais nous ne prendrions plaisir à nous revoir. Vivement, la jeune femme empoigna certains de mes vêtements pour les jeter contre ma poitrine. Je les réceptionnais par simple réflexe, les reposant simplement sur la malle derrière moi plutôt que de les revêtir. Bientôt, les vêtements couvraient les parties du corps de l'adolescente que j'avais quelques minutes auparavant à ma merci, et je ne trouvais rien de mieux que de lui rétorquer, en guise de réponse :

« N'aies pas peur de me perdre, Lucretia. Je sais déjà que tu ne peux vivre sans moi. »

Ça devenait facile. C'était facile de l'agacer, d'animer le feu qui naissait en elle par ses craintes inavouables. Je la connaissais comme si je l'avais faite. Je savais pertinemment comment elle réagirait. Je l'observais depuis mon premier jour dans ce château, pour moi, elle était devenue quasiment prévisible. Elle se retourna rapidement pour me faire face, un sourire ironique et mauvais portant le fantôme de son ancien rire sarcastique.

« C'est ta plus grande erreur, Prewett. »

Ou était-ce la sienne ? La jeune femme effectua quelques pas, réduisant vite la distance entre nous deux, prenant une pose qui la rendrait forcément irrésistible et dont j'aurais bien entendu de la peine à refuser d'admirer. Pourtant, je me forçais à garder mes yeux scotchés sur son visage plutôt que rivés sur le spectacle qu'elle m'offrait. Au moins quelques secondes, question de jouer au même jeu qu'elle, de jouer à l'indifférent, à l'insensible. Question de ne pas lui donner ce qu'elle désire : ma faiblesse. Bien que je le lui avais déjà offerte il n'y avait de cela que quelques secondes mais qu'elle avait préféré s'enflammer plutôt que de l'utiliser contre ma personne, pour cette fois-ci, et par ce simple précepte, me blesser réellement et profondément. Me faire autant de mal que celui qu'elle s'imposait à elle-même devant mes yeux, macabre.

« Je pourrais facilement vivre sans toi. »

Je fermais les yeux quelques instants, moins d'une seconde mais assez pour que cela ne passe pas pour un simple cillement. Ma langue passa sur ma lèvre inférieur. C'était inévitable, j'ignorais si Emrys connaissait mes tics, mes manières de réagir, comment traduire le moindre de mes gestes, mais ces simples mouvements anodins et discrets signifiaient clairement qu'elle venait de me toucher. Que par son mensonge froid et si réel, elle m'avait eu, elle m'avait blessé. Elle avait gagné le point qui se jouait. Mon regard rejoint le sien, une de ses lueurs venant irrémédiablement de s'être éteinte.

« Je pourrais partir, maintenant, quitter cette pièce pour ne plus jamais y revenir. Quitter cette pièce pour ne plus jamais te revoir. Tu ne m'offres rien d'extraordinaire, rien qu'un autre ne puisse pas m'offrir.  »


Je déglutissais, un léger sourire apparaissant sur mon visage. Emrys enchaînaient ses insultes, elle surenchérissait encore et encore. Elle me faisait penser encore une fois à cette fillette qui jouait, mais qui cette fois s'appliquait à dresser un imminent château de cartes, enchaînant encore et encore les étages, sans se soucier de ce qu'elle disait, allant de plus en plus vite, admirant le résultat plutôt que de craindre la perte totale. La défaite. J'attendais quelques instants, comme si j'espérais que la jeune femme en ajoute d'autres couches, comme si j'étais devant un spectacle et tel le spectateur parfait, je patientais le moment d'être sûr que tout fut finit pour applaudir. Ou, en l'occurrence, riposter. Je laissais une bonne minute s'écouler, assez pour laisser à la jeune femme le temps de partir, justement. De s'énerver, de me cogner si le cœur lui en disait. De réagir encore et encore, de produire un dernier geste. Mais rien. Elle se contentait de me regarder, du haut de sa fierté, sur sa tour d'ivoire, attendant visiblement que je me prosterne devant elle et lui offre la victoire qu'elle désirait. Que je lui redonne les mots tout droits sortis de son cœur qui m'étaient destinés. Mais ces termes étaient déjà morts, ils lui étaient déjà étrangers. Ils m'appartenaient désormais, ils n'étaient qu'à moi, rien qu'à moi. Et aucune personne, aucun acte, ne pourra les lui rapporter. Ils lui sont perdus à tout jamais. C'était donc une Emrys endeuillée que j'avais devant moi. Une Emrys enragée, effarée, pessimiste.

Je m'approchais de quelques centimètres de la jeune Black, sentant son souffle précipité contre mon visage. Je baissais les yeux sur son corps, remarquant une de ses mains dans son dos. Le temps d'un instant, je me demandais si elle ne saisissait pas sa baguette et réfléchissait de quel sort m'assener. Pendant un moment, je crains vraiment les prochains actes de la jeune femme. Pendant un moment, je regrettais d'avoir peut-être était un peu trop loin dans la provocation. Si elle me pétrifiait, je ne m'en sortirais pas à bon compte. Loin de là. Rien que cette idée m'imposa une certaine exaspération, une haine s'installant. Ce n'était plus cette colère saine qui nous unissait dans tout Hogwarts, non, c'était devenu malsain. C'était devenu injuste. C'était devenu blessant. Et cela, je ne prenais aucun effort à le voiler dans mon expression. Violemment, je saisis l'épaule d'Emrys, m'assurant de cette manière de tout sortilèges indésirables et prononçais, d'un ton horriblement calme, mais aussi sans appel :

« Si tu voulais vraiment partir, « Black » commençais-je en appuyant sur son nom de famille, comme elle s'était plu à me lancer le mien comme s'il s'agissait d'une insulte entre ses lèvres, tu l'aurais fait. Tu ne te serais pas prit la peine de m'insulter et de me raconter ta petite vie, de tout ce que tu aimerais soit-disant faire, tu serais partie directement, sans mot dire, car tu sais très bien que c'est de cette unique façon que l'on blesse réellement les gens et qu'on les rend misérables. Et encore, si tu étais si capable de partir, si tu pouvais si bien vivre sans moi, quitter cette pièce pour ne plus y revenir, alors pourquoi, par Merlin, es-tu toujours devant moi et n'oses-tu pas effectuer le moindre mouvement de retraite ? Ce n'est pas comme si je ne t'avais pas laissé le temps. »

Je fixais la jeune femme, ne relâchant mon emprise sur son épaule, bien que j'eus aperçut sa baguette magique dans un coin du placard, là où je l'avais jetée après avoir lancé un sortilège de Silence sur l'endroit. J'inspirais profondément, un air presque doux s'imposant désormais sur mon visage, effaçant toute arrogance, tout mauvais sentiments, toute satisfaction.

« C'est simplement car Lulcéria, JE t'offre l'extraordinaire que les autres sont incapables de te fournir, et je suis le SEUL à le faire dans ce château, et je serais le seul à le faire pour le restant de tes jours. »

Je relâchais ma prise de son épaule, me croisant simplement les bras contre mes côtes, mon regard fixé sur son visage. Il m'aurait tellement été aisé de la traiter de menteuse immature, d'essayer de lui faire du mal à mon tour. Cependant, je n'en avais nul désir. Je ne voulais pas m'abaisser à la vipère qui crache son venin en espérant blesser, et en blessant réellement comme elle était parvenue à le faire. Je ne souhaitais pas jouer à ce jeu là. Je préférais reposer sur la vérité, sur les faits. Sur ce qui comptait vraiment, à mes yeux. Je finissais par soupirer, répliquant sincèrement, démontrant pour la première fois une véritable profonde et spirituelle affection pour la jeune Slytherin dans mes propos :

« Arrête de craindre, pour l'amour de Dieu. Qu'est-ce que ça te donne à part te faire du mal ? Ça te fait entendre ce que tu veux entendre de ma bouche et ça te permet de te transformer en... Cette personne que tu hais. « Rien de moi », signifie égal ou plus, pas moins, tête de linotte. »

Je finissais par me retourner, saisissant ma chemise que j'enfilais.

Spoiler:
Ignatius A. Prewett
HOMINUM REVELIO !
Ignatius A. Prewett

CAPITAINE ϟ GARDIEN.
septième année


Féminin
PARCHEMINS ENVOYES : 107
DATE D'INSCRIPTION : 04/04/2011
ÂGE DU PERSONNAGE : 30
FRIANDISE PREFERE : suçacides
PATRONUS : un castor
HUMEUR DU JOUR : audacieuse



IGNATIUS&EMRYS ♠ Oups, ni vu ni connu Vide
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: IGNATIUS&EMRYS ♠ Oups, ni vu ni connu   IGNATIUS&EMRYS ♠ Oups, ni vu ni connu EmptyLun 23 Mai - 21:25

Je savourais l'instant de faiblesse qu'il m'offrait, je savourais sa défaite, je savourais cette déclaration silencieuse et brève, cette preuve de l'affection qu'il me portait. Je me délectais de cette réaction subtile qui me rassurait fortement, bien que ne le montre nullement, non, je ne me permettrais plus aucune sincérité à son égard, je ne m'y risquerais plus. Je n'étais pas douée pour les sentiments, je l'avais prouvé, j'étais bien plus douée lorsqu'il s'agissait de faire mal et de blesser les autres. Je l'avais heurté, je l'avais poussé dans ses retranchement, lui arrachant une ses sentiments alors qu'il n'avait pas oser le faire lorsque je lui en avait donné l'occasion. Je le laissais s'approcher de moi, maître de moi même, je ne me laisserais plus prendre en piège aussi futilement. Je le toisais avec suffisante, fière de ce que j'avais engendré. Il s'empara de mon bras avec violence, comme s'il craignait l'un de mes mouvements. Je laissais échapper un rire, nerveux, sarcastique et paradoxale. Non mais qu'est ce qu'on était en train de foutre? Cette violence prenait le dessus, mettant en péril notre relation qui n'existait que dans un équilibre précaire. Ce jeu devenait de plus en plus dangereux et destructeur, c'était insoutenable. Parfois, j'avais l'impression d'être oppresser par cela, comme si toute ma vie ne tournait plus qu'autour de lui, que mes moindres gestes n'existaient que pour rétablir l'équilibre et nous donner l'occasion de poursuivre ainsi, en se blessant chaque jour un peu plus. Si tu voulais vraiment partir, « Black » Tu ne te serais pas prit la peine de m'insulter et de me raconter ta petite vie, de tout ce que tu aimerais soit-disant faire, tu serais partie directement, sans mot dire, car tu sais très bien que c'est de cette unique façon que l'on blesse réellement les gens et qu'on les rend misérables. Et encore, si tu étais si capable de partir, si tu pouvais si bien vivre sans moi, quitter cette pièce pour ne plus y revenir, alors pourquoi, par Merlin, es-tu toujours devant moi et n'oses-tu pas effectuer le moindre mouvement de retraite ? Ce n'est pas comme si je ne t'avais pas laissé le temps. brutalement, je me dégageais de son étreinte et le repoussais à nouveau. j'avais peur que cette proximité me pousse à le désiré encore davantage. Il y avait tellement de violence, de rage et de rancœur entre nous. Dédaigneuse et méprisante, je m'élevais et pour cela, je perdais tout, c'est à dire lui.Je voulais juste admiré le spectacle. Très intèressant, tu peux me croire.

C'est simplement car Lulcéria, JE t'offre l'extraordinaire que les autres sont incapables de te fournir, et je suis le SEUL à le faire dans ce château, et je serais le seul à le faire pour le restant de tes jours. Comment faisait-il pour y croire? Comment faisait-il pour savoir ce que je ressentais? Comment faisait-il pour savoir à quel point il était important pour moi? Il savait tout et cela me faisait terriblement peur. Je lui avais donné une seule phrase et il savait tout. je lui avais bien trop donnée. Je n'aurais jamais du. Je lui avais donné le plein pouvoir et je ne savais pas réellement ce que je devais faire pour reprendre le dessus sur lui. Le blesser un peu plus? Cela ne semblait pas avoir d'impact sur lui, comme si tout ce que je disais se retournait contre moi et qu'au final, il utilisait mes propos exacerbent et blessant pour me montrer à quel point je tenais à lui. Je détestais cette aisance et cette certitude qu'il avait à propos de nous, tout en la chérissant. J'aurais tellement voulu croire ce qu'il disait. Son optimiste se heurtait à mon pessimiste. Je n'avais peut-être pas envie d'y croire. L’extraordinaire? Hm. Qu'est ce qu'il y a d'extraordinaire là dedans? N'importe lequel des minables que je fréquentes peu me l'apporter. Tu ne resteras pas éternellement dans ma vie, c'est une utopie, un rêve d'imbécile heureux. Sors toi cette idée de la tête. A cet stade, j'ignorais s'il s'agissait d'une manière de me défendre ou simplement un manière insensée de me détruire en le poussant à partir. Finalement, ça n'avait pas d'importance, les mots sortaient et filaient, tranchant, ils s'abattaient sur lui sans que je ne puisse les retenir.

Arrête de craindre, pour l'amour de Dieu. Qu'est-ce que ça te donne à part te faire du mal ? Ça te fait entendre ce que tu veux entendre de ma bouche et ça te permet de te transformer en... Cette personne que tu hais. « Rien de moi », signifie égal ou plus, pas moins, tête de linotte. Il avait raison. Il avait foutrement raison. Je crevais de trouille. Le seule personne que je déteste profondément, c'est toi. Je déteste ce que je deviens à ton contact. Garde ton moins. Garde ton égal. Et par dessus tout, garde ton plus. Je ne mentais pas, je détestais celle que j'étais et je détestais ce que je lui faisais. Le pire, c'est que j'ignorais la cause de tout cela. Peut-être que cela avait été trop loin? peut-être qu'on était plus capable de maintenir cette équilibre.Et parce que je ne parvenais pas à partir, je le poussais à partir et à s'éloigner de moi. Le jeu est terminé. Il n'en vaut plus la peine. Le jeu en valait la peine, c'était un nouveau mensonge, ou du moins, il l'était parce que je ne voulais pas lui avouer les réelles raisons. La vérité, c'est que tout cela devenait trop douloureux. La vérité, c'est que je ne pouvais plus me mentir. La vérité, c'est que je ne pouvais plus continuer ainsi, à mentir, à me couvrir, à me blesser, à le blesser. Cela dépassait les limites de l'acceptable, même pour moi. J'avais l'impression que le jeu allait trop loin, beaucoup trop loin, j'en venais à blesser la seule personne que j'avais aimer, enfin, j'ignorais s'il s'agissait d'amour, mais je ne pouvais imaginer le perdre tant c'était fort. Mais peut-être que je devais lui dire au revoir, qu'il n'y avait que de cette façon que je pouvais avancer. Intérieurement, je ne m'étais jamais sentie aussi faible et inutile, extérieurement, je puais l'orgueil, l'assurance et le dédains. J'aurais pu faire tomber le masque, mais une seule phrase avait suffit à me faire renoncer à la sincérité. Je me sentais prise au piège. Incapable de partir. Incapable de le quitter. Pourtant, il était clair que je ne pouvais pas rester là. Je le regardais, me demandant si j'en aurais encore l'occasion après ce que je venais de faire. j'allais trop loin, je le poussais dans ses retranchements.
L. Emrys Black
HOMINUM REVELIO !
L. Emrys Black

CAPITAINE ϟ ATTRAPPEUSE.
septième année


Féminin
PARCHEMINS ENVOYES : 305
DATE D'INSCRIPTION : 22/03/2011
ÂGE DU PERSONNAGE : 31
FRIANDISE PREFERE : Des Bulles Baveuses
PATRONUS : Un sapajou
HUMEUR DU JOUR : Chiante et assume

LA PENSINE DE TON COEUR.
- RELATIONSHIPS WITH EVERYBODY:
- SECRETS ABOUT YOUR PAST:


IGNATIUS&EMRYS ♠ Oups, ni vu ni connu Vide
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: IGNATIUS&EMRYS ♠ Oups, ni vu ni connu   IGNATIUS&EMRYS ♠ Oups, ni vu ni connu EmptyDim 29 Mai - 14:08

En temps normaux, je ne me serais pas donné toute cette peine. Si une fille me dressait un tel affront, je n'aurais pas perdu mon temps à essayer de la raisonner, à essayer de lui ouvrir les yeux, à laisser mes émotions me diriger pour lui venir en aide. Une aide qu'elle ne désirait pas, une aide bien superfétatoire, probablement assassine. Comment Black pouvait-elle apprécier ce que je faisais pour elle, elle me heurtait de son cœur de pierre, et je me contentais de rester planté devant elle, blessé mais si calme. Encore une nouvelle facette de moi que je contrôlais. J'étais un homme violent, j'avais le sang chaud. Je n'aurais pas hésité une seule seconde à la blesser si j'avais en face de moi n'importe quelle autre personne, n'importe quelle autre fille. J'aurais probablement levé ma baguette, je l'aurais blessée et insultée. Pourtant, là, rien. J'étais doux comme un agneau, et je recevais les coups, docile. Je perdais probablement mon orgueil et ma dignité en face d'elle. Je me laissais faire, j'étais pathétique, en fait. Mais pourtant, j'aimais ça. J'aimais l'entendre me hurler dessus et me balancer mes quatre vérités, car je savais au plus profond de moi, que tout ce qu'elle me reprochait, était en fait ce qu'elle se reprochait à elle-même. Et cela, c'était à la fois magnifique et désastreux. J'attendais patiemment la fin de son numéro, la fin du round de ce combat stupide. Je conservais tout ce qu'elle m'avait répliqué, prêt à lui renvoyer la balle d'un coup simple mais efficace. Je savais exactement quoi lui dire, et je savais tout ce que je devais lui dire. Du leurre qu'elle me dressait pour que je m'enfuis tandis qu'elle était bloquée dans ce placard et n'osait pas effectuer le moindre mouvement de recul, qu'elle avait peur de me quitter aujourd'hui car cela engendrait probablement un départ définitif entre nous. Du fait qu'elle jouait aux méchantes et aux fortes alors qu'elle n'était rien de cela face à moi. Alors que tout ce qu'elle faisait était tenter de me faire assez souffrir pour que je lui rende sa liberté, que je lui rende les craintes et les espoirs qu'elle m'avait délivré quelques minutes auparavant et qu'elle regrettait amèrement désormais. J'argumentais contre elle, avec pour unique but de la calmer, de lui faire entendre raison, de stopper ici un combat qui pourrait réellement nous éloigner l'un de l'autre, alors que je ne souhaitais aucunement que ce genre d'événement arrive. Je me tus enfin, les yeux fixés sur le visage de mon interlocutrice qui ne me renvoyait que mépris, dédain et violence.

Elle complimentait le spectacle, tentant de se chercher des excuses. Probablement avais-je tort en pensant qu'elle n'était pas si mauvaise, si froide. Qu'elle jouait un jeu en ce moment et non que tout ce qu'elle me racontait était sincère, que tout ce qu'elle voulait était ne plus jamais me revoir, couper les ponts définitivement avec moi. Je ne voulais pas croire à tout cela. Je voulais continuer d'être dans mon esprit celui dont elle avait besoin, celui qu'elle attirait dans les placards à balais de l'école et dont elle ne se lassait jamais, contrairement aux autres apprentis sorciers de l'école. C'était plus plaisant de voir les choses de cette manière, tellement plus plaisant, que je préférais ignorer sa réplique et déclarer ma vision de voir les choses.

« C'est simplement car Lulcéria, JE t'offre l'extraordinaire que les autres sont incapables de te fournir, et je suis le SEUL à le faire dans ce château, et je serais le seul à le faire pour le restant de tes jours. »


Je n'étais pas quelqu'un de naïf en règle général. J'avais les pieds sur terre, bien que ma vocation était de m'envoler dans les airs, paradoxalement. Mais à ma relation avec Emrys, je voulais y croire. Je voulais croire en ma seule et unique façon de voir les choses. Je voulais rester buté à mon regard sur cette union. Même si je ne voulais pas lui donner énormément d'importance. Même si je ne voulais pas dire au revoir aux autres personnes de Hogwarts pour elle, que je n'étais pas prêt à faire des compromis ni à renoncer à ma liberté totale. Je n'étais pas prêt pour cela, mais je ne souhaitais pas non plus que tout s'arrête. Je voulais simplement que les choses restent comme elles étaient, que nous demeurions ces moments volés entre les cours et le temps des repas. Tout simplement.

« L’extraordinaire? Hm. Qu'est ce qu'il y a d'extraordinaire là dedans? N'importe lequel des minables que je fréquentes peu me l'apporter. Tu ne resteras pas éternellement dans ma vie, c'est une utopie, un rêve d'imbécile heureux. Sors toi cette idée de la tête. »

Je ris d'un rire mauvais, faux. Comme si Emrys venait de dire quelque chose de tellement stupide que je ne pouvais que m'en moquer. Je l'observais, ne cillant pas une seule seconde. J'étais donc une utopie, un rêve d'imbécile heureux. On devait donc se renoncer l'un à l'autre. Pourtant, lorsqu'elle clamait que n'importe lequel des minables qu'elle fréquentait pouvait lui apporter ce que j'étais capable de lui offrir, je ne pouvais le croire. Pourquoi ? Je n'en savais rien. Pour les rumeurs, probablement. Peut-être que j'étais complètement à côté de la plaque, peut-être que je me basais trop sur ma propre expérience pour juger les choses et que ce que disait la jeune Slytherin était véridique. Néanmoins, je préférais me montrer mauvais et impassible sur ce coup-là. Je préférais me montrer supérieur et éprit d'aucun doute.

« Tu mens. »

Je m'approchais d'elle, la repoussant contre la porte du placard à balai dans une absence totale de délicatesse.

« Si j'étais si banal, si minable, tu arrêterais de me courir après et tu ne m'aurais pas entraîné dans ce placard à balais. Ce n'est pas moi qui te désirais Emrys, c'est toi qui t'es ruée sur moi. C'est assez significatif, tu ne trouves pas ? Et je te connais assez bien pour savoir que tu ne perds pas ton temps avec des minables et que tu donnes rarement de seconde chances. J'ai gagné, et ça te tue. Ça te tue de savoir que j'suis plus fort que toi, que tu peux pas me chasser de ta tête, que t'arrives pas à trouver ne serait-ce le moindre argument pour me faire croire que tout ce que tu souhaites, c'est que je parte et que je prenne les sentiments que tu as à mon égard avec moi. Mais c'est impossible, Emrys. Parce qu'ils ne sont pas à moi. Ce n'est pas de ma faute si tu m'aimes, ce n'est pas de ma faute si tu me donnes tant d'importance. Je ne t'ai jamais rien demandé. Tu ne peux n'en vouloir qu'à toi-même. Je n'y suis pour rien, et ce n'est pas à me repoussant que tu guériras de moi. T'es infectée, tu m'as dans le sang, et désolé de te le dire, mais il n'y a aucun remède pour ça. Je serais toujours présent dans ta petite tête, tu ne pourrais jamais m'effacer de tes souvenirs, et tu ne pourras jamais empêcher ta mémoire de te faire penser à moi, encore et encore. Indéniablement, inexorablement, éternellement. »

Je la relâchais, reculant de quelques pas afin de revenir à mes vêtements que je revêtis nonchalamment. Je soupirais doucement, reprenant une voix étonnement plus douce et plus attentionnée que le ton catégorique et dur que j'avais employé quelques minutes auparavant, accompagné de violence.

« Arrête de craindre, pour l'amour de Dieu. Qu'est-ce que ça te donne à part te faire du mal ? Ça te fait entendre ce que tu veux entendre de ma bouche et ça te permet de te transformer en... Cette personne que tu hais. « Rien de moi », signifie égal ou plus, pas moins, tête de linotte. »
« Le seule personne que je déteste profondément, c'est toi. Je déteste ce que je deviens à ton contact. Garde ton moins. Garde ton égal. Et par dessus tout, garde ton plus. »

Je me retournais, boutonnant mon pantalon par-dessus la chemise de mon uniforme. Pendant un certain moment, je me contentais de l'observer silencieusement, finissant simplement de m'habiller. J'attendais probablement un peu plus de matière, un peu plus d'agressivité dans ces propos qui pourtant, en auraient brisé plus d'un. Mais encore une fois, elle en disait un peu trop, en voulant être mauvaise, elle se vendait elle même. Et puis, j'étais déjà passé par là pour connaître l'évidence de la haine et de l'amour.

« C'est bien dommage Emrys, parce que le contraire de l'amour, ce n'est pas la haine, c'est l'indifférence. »
« Le jeu est terminé. Il n'en vaut plus la peine. »
« Quoi, déjà ? C'est tout ce que tu avais à me servir ? C'est de cette manière que tu luttes, Black ? Même ta cousine est plus persuasive. Tu devrais probablement prendre des cours de l'avorton de ta famille. »

Je croisais les bras contre mon torse, observant la jeune femme qui n'effectuait toujours aucun mouvement de recul. Je savais pertinemment que si elle partait, c'était une défaite pour moi et une victoire pour elle. Si elle franchissait cette porte, cela voulait dire que je m'étais trompé, qu'elle n'était pas celle que j'avais imaginé, que je l'avais sous ou sur estimée. Mais cela, je ne voulais pas le laisser paraître. Je préférais jouer avec elle, la garder, l'énerver, la faire sortir de ses gonds de manière à ce que la victoire ne soit ni à moi, ni à elle, mais à nous deux.

« Si, il en vaut toujours la peine. Car tu es toujours incapable de partir de ce placard à balais. Car tu es incapable de me donner tort. »

Spoiler:
Ignatius A. Prewett
HOMINUM REVELIO !
Ignatius A. Prewett

CAPITAINE ϟ GARDIEN.
septième année


Féminin
PARCHEMINS ENVOYES : 107
DATE D'INSCRIPTION : 04/04/2011
ÂGE DU PERSONNAGE : 30
FRIANDISE PREFERE : suçacides
PATRONUS : un castor
HUMEUR DU JOUR : audacieuse



IGNATIUS&EMRYS ♠ Oups, ni vu ni connu Vide
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: IGNATIUS&EMRYS ♠ Oups, ni vu ni connu   IGNATIUS&EMRYS ♠ Oups, ni vu ni connu EmptyLun 30 Mai - 19:15

Il me poussa brutalement contre la porte et moi, j'étais incapable de lui opposer la moindre résistance. j'étais habituée à ce genre de geste et je devais lutter contre l'envie de l'embrasser. Il était proche, tellement proche, mais c'était impossible, tout simpleme,t mes lèvres avait le goût de l'amertume et du regret provoqué par les mots que j'avais prononcé. Je me contentais de confronter mon regard au sien, écoutant sa tirade, me laissant heurter avec tant de facilité. je baissais les bras, j'arrêtais de me battre, j'attendais simplement que la fin vienne nous saisir et nous brise une bonne fois pour toute. Une boule me nouait la gorge, m'empêchait de respirer correctement. Je n'avais jamais ressentie une telle douleur, un tel malaise. Le feu s'emparait de mes joues et les larmes de mes yeux, je l'écoutais sans rien dire. Mes poings se serraient, il fallait que je lâche prise, il fallait que je me contrôle et que je ferme ma gueule. Le calme dépassait l’impulsivité, rien n'allait plus. Lorsqu'il en eut finit de moi, il se détourna pour aller remettre ses vêtements. Je détournais le regard, me soustrayant au spectacle. J'étais incapable de bouger, incapable de partir, mais aussi incapable de rester. Tout ce qu'il avait dis était vrai, tellement vrai que s'en était insupportable. Je rassemblait mes idées, tentant de prendre ma décision, aussi difficile soit-elle. C'est bien dommage Emrys, parce que le contraire de l'amour, ce n'est pas la haine, c'est l'indifférence. Je relevais mon regard vers lui et me contentait d'hausser vaguement les épaules. Que pouvais-je bien dire? J'étais complètement paumée, mais je savais qu'encore une fois, il avait raison. Il m'énervait. Quoi, déjà ? C'est tout ce que tu avais à me servir ? C'est de cette manière que tu luttes, Black ? Même ta cousine est plus persuasive. Tu devrais probablement prendre des cours de l'avorton de ta famille. J'ouvrais la bouche et la refermais aussitôt. Bordel, mais il osait venir me parler de Wally? j'en avais le souffle couper et les larmes étaient de plus en plus difficile à contenir. Je me sentais trahie et souillée. Bordel, mais quelle conne. Je secouais la frimousse à la négative, laissant échapper un rire amer. Mais bien évidemment, Wally. Non mais franchement, quelle conne... J'aurais du comprendre depuis longtemps que ma chère cousine était derrière tout cela. Arg, mais la saleté. J'aurais du m'en douté. On avait toujours tout partagé et aujourd'hui, j'en payais le prix fort. Et lui qui me le renvoyait en pleine gueule. Enfin, on peut dire que le choix était fait. je ne voulais plus le voir, ni elle, ni lui, je me sentais bien trop ridicule pour les affronter. Ah, elle était plus persuasive? Je riais toujours, un rire acide. Je me détachais de la porte. reportant toute mon attention sur lui. Je vais te laisser avec l'avorton de la famille alors, puisqu'elle est aussi persuasive... J'avais la gorge tellement sèche que les mots avaient du mal à sortir. Je repensais à tout ce qu'il avait dis, l'indifférence, hm... C'était cela qu'il voulait? Très bien. C'était même parfait. Après tout, après ce qu'il venait de se passer, je n'avais plus aucune envie de l'affronter. Hm. Je me sentais tellement nulle et la seule chose qui me venait s'était retrouvé ce conard de Stanislas. peut-être qu'avec un peu de chance, je croiserais Gawain et sa blondasse de née Muggles. j'avais besoin que tout cela me sorte de la tête. Enfin, finalement, tu as gagné. Alors satisfait? Un sourire ironique, je posais la main sur la poignée et prenait la sortie en prenant bien soin de refermer la porte derrière moi pour qu'il ne me suive pas. C'est bon, j'avais suffisamment donné.

L. Emrys Black
HOMINUM REVELIO !
L. Emrys Black

CAPITAINE ϟ ATTRAPPEUSE.
septième année


Féminin
PARCHEMINS ENVOYES : 305
DATE D'INSCRIPTION : 22/03/2011
ÂGE DU PERSONNAGE : 31
FRIANDISE PREFERE : Des Bulles Baveuses
PATRONUS : Un sapajou
HUMEUR DU JOUR : Chiante et assume

LA PENSINE DE TON COEUR.
- RELATIONSHIPS WITH EVERYBODY:
- SECRETS ABOUT YOUR PAST:


IGNATIUS&EMRYS ♠ Oups, ni vu ni connu Vide
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: IGNATIUS&EMRYS ♠ Oups, ni vu ni connu   IGNATIUS&EMRYS ♠ Oups, ni vu ni connu Empty


HOMINUM REVELIO !
Contenu sponsorisé






IGNATIUS&EMRYS ♠ Oups, ni vu ni connu Vide
Revenir en haut Aller en bas
 

IGNATIUS&EMRYS ♠ Oups, ni vu ni connu

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: I solemnly swear that I am up to no good. :: Ground floor :: Placard à balais-