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 ellie ϟ blabla

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MessageSujet: ellie ϟ blabla   ellie ϟ blabla EmptyLun 17 Fév - 19:39

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« Je suis née dans la Résistance. J’ai grandit dans le secret. J’ai été et dû alimenter par ces mensonges, ces omissions, ces histoires vertigineuses telles de hautes pièces montées qu’on sert aux individus un peu trop curieux pour se protéger. Je suis une sorcière, et pas seulement. Je suis fille de Phénix. Mes parents sont de ces personnes extrêmement justes, qui prennent tout à cœur, « peut-être trop » comme dirait une de mes sœurs. Mes géniteurs font partie de cette impressionnante catégorie de personne qui part de rien, un absolu néant, pour créer de grandes choses.

Le nom « Chessman » n’a pourtant aucune valeur, aucune réputation notable. Du moins, aux yeux du grand public. Pourquoi ? Car encore une fois, un secret l’enrobe de sa robe des ténèbres. Connor et Clodagh sont deux sorciers de sang-mêlé, au sang aucunement « désirable », si on le présentait du point de vue d’un sbire de Voldemort. Les grands-parents de ma mère étaient des moldus, et ma grand-mère paternelle est une moldue elle-même. La magie coule entre nos veines depuis seulement quelques générations, en somme. Peut-être cela constitue-il la principale raison qui a incité mes parents à démarrer leur petite « entreprise », comme ils l’appellent publiquement. En réalité, les Chessman sont ce couple marié que vous allez voir lorsque vous êtes nés du « mauvais côté de la barrière », lorsque vous êtes en danger de par vos origines, de par votre propre naissance. Quelque chose que j’ai toujours estimé profondément absurde, car l’on ne peut régler la manière dont on nait, on ne peut modifier nos géniteurs. Tout ce que l’on peut faire, c’est choisir sa vie, commettre ses propres décisions et les assumer. Mais qui est-on pour décider de notre conception ? Mes parents doivent sans doute penser de manière similaire, car leur principale occupation, derrière leur métier pour apporter du pain sur notre table, est de créer des faux papiers pour les nés-moldus et tout ceux qui se sentent menacés par leur identité. Ils font cela depuis des décennies, bien avant que je naisse. Ils se sont rencontrés, si liés par leurs convictions, si amoureux l’un de l’autre, et avant même de songer à fonder une famille, ils apercevaient les premiers visages de ceux à qui ils apporteraient la sécurité. Ils n’ont jamais pensé à leur propre protection, au sort de leurs progénitures. Ils ont toujours vécu au jour le jour, se focalisant sur ceux qu’ils pouvaient aider, ne se souciant que très peu du lendemain, bien qu’empruntant de nombreuses précautions pour éviter quelconque tragédie.

En d’autres mots, ma famille se dresse de clandestinités. Dès mon plus jeune âge, j’ai vu défiler ces sorciers et sorcières, ces cracmols, parfois mêmes des sorciers jouissant de dons extraordinaires, dont je ne pensais n’exister que dans les contes que je lisais à mes cadets, dons qu’ils nommaient « infortunes », décrivaient parfois même de « malédictions ». Le rôle de mes parents étaient de leur fonder une toute autre histoire, procurer de nouveaux papiers, puis, devenant de nouveaux éléments d’un réseau aussi développé que discret, ces personnes parvenaient à trouver de quoi vivre décemment. Ils obtenaient un toit, parfois même un travail. Ils récoltaient le secret, mais demeuraient en vie. »  


« Allez, Ellie, s’il-te-plaît, lis nous encore une histoire ! » « Oui ! Le Sorcier et la Marmite Sauteuse ! » « Ha non ! Tu choisis toujours celle-là, c’est pesant, je finis par la connaître par cœur, moi ! Et puis c’est à mon tour de choisir ! » « Même pas vrai, c’est le mien ! » « N’importe quoi ! Elisabeth a choisi celui de ce soir, et je te rappelle Mathilda tête de linotte que tu as choisi celle de hier soir ! Donc c’est à mon tour ! » « Et Michael, il a pas choisi, lui, c’est à son tour, pas au tien ! » « Michael choisit pas d’histoire, il sait pas faire. » « Emma ! » Un silence s’abat dans la chambre, la désapprobation d’Eleanor aux paroles de sa sœur faisant taire toutes les jérémiades régnant dans la salle. La sœur aînée soupire doucement, puis un sourire doux étire ses lèvres malgré tout. « C’est l’heure de se coucher, il est déjà très tard, et demain, il y a école. » « Pf, je ne veux pas aller à l’école. Depuis que j’ai teint les cheveux d’Aoife en rose, elle me déteste. Je veux aller à Poudlard, où je n’aurais pas besoin de me cacher pour teindre les cheveux des gens ! » « Où que tu sois Elisabeth, il vaut mieux que tu ne teignes pas les cheveux des gens à moins d’avoir leur autorisation. Allez, on y va. » Eleanor tend ses mains à l’adresse de deux de ses cadets. A contrecœur, Mathilda la saisit, puis Michael se lève, refusant le moindre contact physique depuis plusieurs mois maintenant. La petite troupe sort de la chambre à coucher, souhaitant une bonne nuit en chœur aux deux autres sœurs. Ellie borde la troisième de ses sœurs, puis s’attarde à préparer son unique frère pour la nuit. Lorsqu’elle est assurée que chacun se trouve bien dans son lit, elle s’étend dans le sien, n’entendant ses parents rentrer que quelques heures plus tard.

« Aussi étonnant cela puisse paraître, je ne me suis jamais sentie comme une forte alliée des Phénix. Certaines de mes sœurs, aussi jeunes puissent-elles l’être, se vouent déjà corps et âme aux convictions de l’Ordre, rêvent de leur future influence au sein du groupe, des fonctions qu’elles pourraient occuper ; néanmoins, pour ma part, la vérité est que je ne souhaite pas prendre partie. Je ne soutiens en aucun cas les idéaux sanguinaires, sectaires ainsi qu’injustes de Voldemort et ses acolytes. Mais je n’éprouve aucun désir à vouloir dédier ma vie à la cause de l’Ordre. J’aimerai vivre en paix, avec mes propres souhaits et ambitions. Je ne dis pas que je tournerai le dos à quiconque mérite mon aide. Ce que je désire, c’est avoir une famille dont je peux prendre soin, avoir une vie, en dehors de cette noble cause. Je ne veux pas vivre dans le secret, dans la peur d’être repérée. Je veux vivre en sécurité, entourée de personnes que j’aime et que je peux réellement protéger, sans avoir à user d’innombrables mensonges. Je veux pouvoir mener une vie saine et sauve. »

« Michael est cracmol, néanmoins, dans son cas, son absence de pouvoirs magiques est davantage perçue comme un cadeau qu’un malheur. En effet, Michael n’est pas réellement le garçon, le fils, l’ami, qu’on apprécierait avoir. En réalité, je doute même que mon frère possédait ne serait-ce que quelques amis lorsqu’il se rendait dans son école spécialisée. Il n’a jamais été le genre de personne à chercher le contact avec les autres, il a toujours été cet individu qui appréciait la solitude, qui la nécessitait même, mais qui, à son plus grand désarroi, ne pouvait jamais demeurer seul, vue sa condition. Mon frère composait cet élément perturbateur, duquel les autres enfants n’hésitaient jamais à prendre comme une réelle distraction, se moquant bien des émotions qu’il pourrait ressentir face à leurs attaques, physiques comme morales. Pour eux, Michael n’était qu’un animal, un être défectueux, qu’on pouvait persécuter, parce qu’il ignorait se défendre, parce que ça ne causerait « rien de plus de mal ». Michael était l’amour de mon enfance, si l’on pouvait le dire comme ça. J’ai toujours eu le sentiment que j’étais la seule à pouvoir pertinemment le comprendre, à pouvoir l’aider, à pouvoir le protéger sans le brusquer. Il constituait mon petit trésor, mon chien perdu dans cet univers qui n’était pas adapté à lui. Car oui, j’ai toujours aimé me bercer à penser que ce n’était pas lui, le problème, comme tout le monde pouvait l’estimer. J’ai toujours tout fait pour que mon frère vive bien, pour qu’il soit sauf, qu’il soit heureux. Même si cela représentait un défi que peu de gens souhaitait relever au quotidien. Il était ma croix et ma bannière. Mon petit trésor. Si j’étais dans les parages, personne ne pouvait l’atteindre. J’étais son interprète, l’intermédiaire entre son monde et le nôtre. J’étais sa meilleure amie, sa seule amie. Et il était mon précieux frère extraordinaire. »

Des cris d’enfants tranchent la nuit sombre. Eleanor se stoppe derechef, tous ses sens aux aguets, retenant fermement le bras de sa cadette. Dans sa main, les quelques boîtes de conserve de soupe de légumes que sa mère lui a envoyé cherché. Le regard azuré de Mathilda reflète les quelques jais de couleurs qui persécutent la maison sans ménagement, leur maison. Ellie finit par attirer sa sœur derrière des buissons, dans l’ombre. Elle divise ses lèvres d’un doigt pour imposer le silence, bien qu’elle souhaite que sa sœur n’ait jamais à entendre la détresse dans la voix de leurs proches. L’enfant perçoit sa mère qui tente de s’expliquer manifestement, ses sœurs se sont tût, mais deux hommes demeurent sans pitié. Leurs vociférations emplit la campagne, et bien que de leur cachette ils ne peuvent pas tout assimiler, tant la peur martèle leur cœur et trouble leur ouïe, recevant ainsi d’emblée le tout comme une horde de grognements terrifiante, Eleanor se doute que tout ce dont leurs parents les avaient mis en garde, tous les secrets qu’ils se devaient de garder depuis leur naissance, toute leur vie, bascule dangereusement. Elle sent sa sœur trembloter à ses côtés et la serre fortement contre elle, déposant un baiser sur son front.

« Où sont ces bâtards de Flaherty, Chessman ? On a des témoins, on sait très bien qu’ils sont passés ici. Et tu sais pertinemment quel sort on réserve à ceux qui ont la brillante idée de sympathiser avec l’ennemi. » L’ « ennemi », c’était bien subjectif. « Parle ! » Un cri surgit en ultime réponse, promptement étouffé. « Tu veux que j’utilise tes filles pour te faire parler ? Tu sais ce qu’on réserve aux traîtres, tu veux une démonstration avant ton tour ? » Eleanor perçoit aisément Emma hurler de peur. Sa voix si stridente se répercute dans ses tympans encore et encore, alors que l’altercation ne s’arrête jamais. « Aucun Flaherty n’est passé ici, je vous le jure ! » « Vraiment, un couple et leur fils, tu ne les as pas vu ? Tu te joues de moi, on raconte bien le contraire, en ville. » Des sanglots noyés par une volonté si jeune. « Je vous jure ! Il n’y a eu que moi et mes filles toute la journée. Mon mari travaille au Ministère, vous pouvez vérifier ! » Ellie avait toujours pensé que sa mère serait si forte face aux mangemorts, mais tout ce qu’elle s’imaginait en décryptant cette conversation, c’était une femme effarée, inspirant la pitié. Et sa sœur qui souffrait le martyr. « On a déjà capturé le couple, on les a bien amochés avant de les envoyer là où ils méritent de pourrir. Mais le fils est ici. On le sait. Livre-le nous, c’est la dernière fois qu’on te le demande, livre-le nous, ou personne ne sort vivant d’ici. » Puis, tout se bascula. Les plaintes, les refus, les cris. La tête de l’aînée des Chessman menaçait d’imploser. Elle perdait son équilibre, enfonçait ses doigts contre la terre comme pour s’assurer qu’elle était encore en vie, alors qu’elle n’était pas si sûre pour sa mère et ses deux autres sœurs. Et avant même qu’Eleanor ne comprenne que les mangemorts s’étaient transplanés, sans même savoir s’il venait de se dérouler des heures ou de simples minutes, Michael était mort.  

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Ignatius A. Prewett
HOMINUM REVELIO !
Ignatius A. Prewett

CAPITAINE ϟ GARDIEN.
septième année


Féminin
PARCHEMINS ENVOYES : 107
DATE D'INSCRIPTION : 04/04/2011
ÂGE DU PERSONNAGE : 30
FRIANDISE PREFERE : suçacides
PATRONUS : un castor
HUMEUR DU JOUR : audacieuse



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ellie ϟ blabla

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